Instruments à clavier > Piano solo
Ferruccio Busoni
Chaconne, extraite de la Partita n° 2 en ré mineur (Johann Sebastian Bach)
Editeur: Norbert Müllemann
Doigtés: Marc-André Hamelin
Commentaire: Francis Bowdery
13.00 €
Edition Urtext, transcription pour piano, reliure paperback
Pages: 43 (VIII, 35), Dimension 23,5 x 31,0 cm
N° d'article HN 557 · ISMN 979-0-2018-0557-3
Degré de difficulté (Piano): difficile (Degré 8)
Qui ne connaît pas la Chaconne de Jean-Sébastien Bach, le morceau qui clôt sa Partita en ré mineur pour violon solo? Les compositeurs tentèrent sans cesse de s’approprier pour d’autres instruments ce morceau exceptionnel. L’arrangement le plus connu est certainement celui de Ferruccio Busoni. Sans trop s’éloigner de l’original de Bach, Busoni adapta aux possibilités de l’instrument à clavier la virtuosité du violon, parvenant ainsi à créer un morceau pour piano qui tire profit, de manière tout aussi géniale, des ressources offertes par le piano moderne. En plus des sources traditionnelles, nous avons, pour notre édition Urtext, examiné pour la première fois de manière si approfondie un rouleau pour piano, sur lequel on entend Busoni lui-même. Les doigtés sont de la plume de nul autre que Marc-André Hamelin.
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Recension
Henle's 19-page edition is based upon this last authorised version. Busoni's fingering is marked in italics, while Marc-André Hamelin's unobtrusive suggestions are also included. An interesting, two-page preface outlining the history of the work, a critical commentary and comments on the piano roll of Busoni's performance of the piece complete an excellent package.
[Pianist, 2016]
(...) this urtext is his final (1916) word on the piece.
[Music teacher Magazine, 2015]
Seine Chaconne hat Busoni mehrmals umgearbeitet und auch auf einer Klavierrolle eingespielt. Alle daraus resultierenden Einsichten hat der G. Henle Verlag nun in einer mustergültigen Neuausgabe vereint, zusammen mit kongenialen Fingersätzen des kanadischen Virtuosen Marc-André Hamelin.
[Schweizer Musikzeitung, 2015]
Of hieruit een ware Urtext voortkomt zal discutabel blijven, maar absoluut duidelijk is dat deze uitgave van Busoni's bewerking thans met afstand de grondigst onderzochte is.
[Pianowereld, 2014]
Degrés de difficulté de la
musique de piano aux Editions G. Henle
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |
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facile | moyen | difficile |
De 1 à 9 – Degrés de difficulté de la musique de piano aux Editions G. Henle
Niveau | Degré | Exemple |
---|---|---|
1 | facile | Bach, Le Petit Livre pour Anna Magdalena Bach, nos 4 et 5 |
2 | Bach, Le Clavier bien tempéré I, no 1 Prélude en Ut majeur | |
3 | Beethoven, Sonates pour piano op. 49, 1 et 2 | |
4 | moyen | Grieg, Pièces lyriques op. 12, no 4 |
5 | Schumann, Fantasiestücke op. 12, no 1 | |
6 | Chopin, Nocturnes op. 27, nos 1 und 2 | |
7 | difficile | Beethoven, Sonate pour piano op. 10, no 3 |
8 | Beethoven, Sonate pour piano op. 81a | |
9 | Schumann, Toccata op. 7 |
Degrés de difficultés comme guide
«Que signifie 'difficile'? Ou bien on peut jouer quelque chose ou bien on ne le peut pas» ... Telle est la remarque lapidaire du grand violoniste Nathan Milstein à propos des énormes difficultés des Caprices op. 1 de Niccolo Paganini.
Aussitôt se révèle la relativité des «évaluations de difficulté» en musique. Je suis toutefois prêt à relever ce grand défi dont les Éditions G. Henle m'ont chargé. De nombreux collègues en effet et ma propre expérience m'ont appris à quel point un tel guide peut être précieux. Avant tout lorsqu'il s'agit de trouver les pièces «appropriées». Par exemple pour les professeurs de musique instrumentale qui enseignent à tous les niveaux, du débutant jusqu'à la préparation aux écoles supérieures, mais aussi pour tous les profanes intéressés qu'un tel guide peut aider.
Après mûre réflexion, j'ai retenu neuf degrés de difficulté répartis sur trois groupes: 1–3 (facile), 4–6 (moyen), 7–9 (difficile). L'évaluation en degrés de difficulté inclut autant de paramètres que possible. Je ne tiens pas seulement compte du nombre de notes à jouer vite ou lentement ou des enchaînements d'accords; il est déterminant en outre de saisir la complexité de la facture d'une pièce, la complexité de son rythme, la difficulté de lisibilité à la première lecture du texte, la facilité ou la difficulté de saisie de la structure musicale du morceau. Je définis ici par «morceau» l'unité musicale d'une sonate par exemple ou d'une pièce séparée d'un cycle; c'est pourquoi par exemple le «Clavier bien tempéré», livre I de Bach comporte au total 48 degrés de difficulté (chaque prélude et chaque fugue pris séparément), alors que la Sonate en fa dièse mineur op. 11 de Schumann ne correspond qu'à un seul chiffre. Le critère de mon évaluation est l'exécution correcte d'un morceau.
Il s'est avéré au cours du travail d'évaluation que la plage des degrés d'évalation moyens (4–6) était la plus précaire. Cela se traduit çà et là par le fait qu'un morceau doit être classé par exemple dans la catégorie «3/4» alors que du seul point de vue de la technique pianistique il aurait correspondu à un «3». Comme exemple d'un tel «franchissement de limite» (facile/moyen), on prendra Gens et pays étrangers, première pièce des «Kinderszenen» (Scènes d'enfants) de Schumann ou, dans l'autre sens, «6/7», une partie des «Suites anglaises» de Bach. Et bien entendu, il y a aussi à l'intérieur d'une catégorie principale des classements intermédiaires tels que «de-à» (p. ex. 7/8).
Même compte tenu de la plus grande objectivité, toute évaluation dans le domaine de l'art et de la musique reste nécessairement subjective. Malgré tout le soin apporté, je suis parfaitement conscient au fond de moi de la relativité du résultat de mon travail, si bien que je suis a priori reconnaissant pour toute suggestion.
Prof. Rolf Koenen © 2010