Instruments à clavier > Piano solo
Robert Schumann
Papillon op. 2
Editeur: Ernst Herttrich
Doigtés: Hans-Martin Theopold
9.50 €
Edition Urtext, reliure paperback
Pages: 30 (VII, 23), Dimension 23,5 x 31,0 cm
N° d'article HN 105 · ISMN 979-0-2018-0105-6
Degré de difficulté (Piano): moyen (Degré 6)
Les Papillons op. 2 sont depuis des décennies déjà un «best-seller» des Editions Henle. Qu’y a-t-il donc de nouveau dans cette édition révisée? D’abord, une nouvelle comparaison approfondie a été faite avec les sources principales (exemplaire personnel et autographe); d’autre part, l’édition comporte une nouvelle préface ainsi que des remarques actualisées. Et l’attrait tout particulier: une répartition entièrement nouvelle du texte musical sur les pages, y compris un dépliant permettent pour la première fois de jouer d’un seul jet les douze pièces de cette oeuvre pour piano très connue et particulièrement appréciée de Schumann, sans avoir à se préoccuper de tourner les pages. Les pièces sont de difficulté moyenne et ainsi parfaitement appropriées pour l’enseignement musical.
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Recension
Hervorragende Neuausgabe mit ausführlichem Vorwort zur Entstehungsgeschichte und zum literarischen Hintergrund. Im Anhang kritischer Bericht mit Erläuterungen zu den vier Quellen und sehr hilfreiche literarische Hinweise zu nahezu allen Stücken anhand Schumanns Handexemplar der "Flegeljahre" (sehr empfehlenswert).
[VdM Literaturempfehlungen, 2004]
A new Henle edition of Schumann’s "Papillons" op. 2 improves on the 1976 edition, not least because of an easier layout for page turns. A more fulsome preface discusses the links between Papillons and the final scene of Jean Paul’s novel "Flegeljahre".
[Music Teacher, 2003]
Degrés de difficulté de la
musique de piano aux Editions G. Henle
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |
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facile | moyen | difficile |
De 1 à 9 – Degrés de difficulté de la musique de piano aux Editions G. Henle
Niveau | Degré | Exemple |
---|---|---|
1 | facile | Bach, Le Petit Livre pour Anna Magdalena Bach, nos 4 et 5 |
2 | Bach, Le Clavier bien tempéré I, no 1 Prélude en Ut majeur | |
3 | Beethoven, Sonates pour piano op. 49, 1 et 2 | |
4 | moyen | Grieg, Pièces lyriques op. 12, no 4 |
5 | Schumann, Fantasiestücke op. 12, no 1 | |
6 | Chopin, Nocturnes op. 27, nos 1 und 2 | |
7 | difficile | Beethoven, Sonate pour piano op. 10, no 3 |
8 | Beethoven, Sonate pour piano op. 81a | |
9 | Schumann, Toccata op. 7 |
Degrés de difficultés comme guide
«Que signifie 'difficile'? Ou bien on peut jouer quelque chose ou bien on ne le peut pas» ... Telle est la remarque lapidaire du grand violoniste Nathan Milstein à propos des énormes difficultés des Caprices op. 1 de Niccolo Paganini.
Aussitôt se révèle la relativité des «évaluations de difficulté» en musique. Je suis toutefois prêt à relever ce grand défi dont les Éditions G. Henle m'ont chargé. De nombreux collègues en effet et ma propre expérience m'ont appris à quel point un tel guide peut être précieux. Avant tout lorsqu'il s'agit de trouver les pièces «appropriées». Par exemple pour les professeurs de musique instrumentale qui enseignent à tous les niveaux, du débutant jusqu'à la préparation aux écoles supérieures, mais aussi pour tous les profanes intéressés qu'un tel guide peut aider.
Après mûre réflexion, j'ai retenu neuf degrés de difficulté répartis sur trois groupes: 1–3 (facile), 4–6 (moyen), 7–9 (difficile). L'évaluation en degrés de difficulté inclut autant de paramètres que possible. Je ne tiens pas seulement compte du nombre de notes à jouer vite ou lentement ou des enchaînements d'accords; il est déterminant en outre de saisir la complexité de la facture d'une pièce, la complexité de son rythme, la difficulté de lisibilité à la première lecture du texte, la facilité ou la difficulté de saisie de la structure musicale du morceau. Je définis ici par «morceau» l'unité musicale d'une sonate par exemple ou d'une pièce séparée d'un cycle; c'est pourquoi par exemple le «Clavier bien tempéré», livre I de Bach comporte au total 48 degrés de difficulté (chaque prélude et chaque fugue pris séparément), alors que la Sonate en fa dièse mineur op. 11 de Schumann ne correspond qu'à un seul chiffre. Le critère de mon évaluation est l'exécution correcte d'un morceau.
Il s'est avéré au cours du travail d'évaluation que la plage des degrés d'évalation moyens (4–6) était la plus précaire. Cela se traduit çà et là par le fait qu'un morceau doit être classé par exemple dans la catégorie «3/4» alors que du seul point de vue de la technique pianistique il aurait correspondu à un «3». Comme exemple d'un tel «franchissement de limite» (facile/moyen), on prendra Gens et pays étrangers, première pièce des «Kinderszenen» (Scènes d'enfants) de Schumann ou, dans l'autre sens, «6/7», une partie des «Suites anglaises» de Bach. Et bien entendu, il y a aussi à l'intérieur d'une catégorie principale des classements intermédiaires tels que «de-à» (p. ex. 7/8).
Même compte tenu de la plus grande objectivité, toute évaluation dans le domaine de l'art et de la musique reste nécessairement subjective. Malgré tout le soin apporté, je suis parfaitement conscient au fond de moi de la relativité du résultat de mon travail, si bien que je suis a priori reconnaissant pour toute suggestion.
Prof. Rolf Koenen © 2010