Instruments à clavier > Deux pianos à quatre mains
Ludwig van Beethoven
Concerto pour piano n° 5 en Mi bémol majeur op. 73
Editeur: Hans-Werner Küthen
Réduction pour piano: Hans Kann
Doigtés: Hans Kann
25.00 €
Edition Urtext, réduction pour piano, reliure paperback
Deux partitions sont nécessaires pour une représentation
Pages: 103 (X, 93), Dimension 23,5 x 31,0 cm
N° d'article HN 637 · ISMN 979-0-2018-0637-2
Degré de difficulté (Piano): difficile (Degré 7)
Musicians throughout the world are familiar with and treasure our blue Urtext editions – top quality editions of great classical compositions. Urtext and Henle are synonymous. The musician is offered a musical text which solely reflects the composer’s intentions.
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Recension
Ein Glücksfall! Wieder erweist Küthen sich ebenso als detail-besessen-solider Philologe wie als einer, dem es immer um mehr geht als nur um saubere Textaufbereitung -- um ein Gesamtbild, eine Einbettung in biographische, historische, aufführungspraktische Kontexte und, wie noch in feinsinnigen Detailbemerkungen innerhalb des kritischen Berichts zu erkennen, um zum Klingen bestimmte Musik.
[Das Orchester]
Fait référence à l'édition HN 4630: ...il n'en demeure pas moins qu'il s'agit de l'édition des concertos la plus fiable à ce jour,... une lecture attentive doit mener vers des exécutions beaucoup plus claires et incisives que celles auxquelles la tradition nous a habitués.
[La lettre du musicien]
These recent publications by Henle are welcome new resource for performers. Henle's finely produced editions of the well known 'Emperor' Concerto and the 'Triple Concerto' are exemplary. Rehearsal figures, orchestrational cues and markings, and clear indications of tutti and solos combine with lucid presentation of the musical text. The Triple Concerto also includes separate parts for each soloist while the orchestral piano reduction is clearly set out alongside the piano trio. ... the scholarly introductions offer illuminating commentary about the historical background to each work. ... Some of the score annotations are directly connected with Beethoven's teaching, with comments from leading theorists and a transcription of the orchestral part for figured bass. ...
[Arietta]
... There is extensive emphasis on the historical backgrounds to both works that is certainly of interest to the reader, with apparent assurances that textual discrepancies are absorbed into the score rather than actually being referred to separately at the end of the volume.
[Music Teacher Magazine]
Hans-Werner Küthen has finally given these masterpieces the editions they deserve, and his achievement is matched by intelligent fingering from Hans Kann. Any edition of Beethoven must be a compromise, of course, but these glorious publications are uniquely informative both in their introductions and editorial notes about the decisions made. ... The latest musicological evidence leads to refreshed perspectives at every turn, and the results are continuously lucid and illuminating. One need only look at the extraordinary touches which have been applied to the cadenzas of the Fourth Concerto to quickly see this. ... Yes if one considers that they present state-of-the art musicological research, fascinating and readable historical introductions, and new insights at every turn, the extra cost is more than justified.
[International Piano Quarterly]
Se basant sur le texte de l’édition complète, G. Henle Verlag fait paraître les éditions pratiques des concertos pour piano selon une version pour deux pianos. La clarté, la lisibilité du texte musical, les changements de page respectueux des impératifs musicaux ainsi qu’une reliure adéquate (le volume ne présente pas l’inconvénient de se refermer immédiatement.) font de ces éditions de véritables partitions « pour la pratique », qui, à juste titre, se sont acquis la confiance des interprètes internationaux les plus renommés. L’adjonction à la fin de la réduction pour piano des cadences originales de Beethoven constitue un autre positif.
[MUSO]
Degrés de difficulté de la
musique de piano aux Editions G. Henle
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |
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facile | moyen | difficile |
De 1 à 9 – Degrés de difficulté de la musique de piano aux Editions G. Henle
Niveau | Degré | Exemple |
---|---|---|
1 | facile | Bach, Le Petit Livre pour Anna Magdalena Bach, nos 4 et 5 |
2 | Bach, Le Clavier bien tempéré I, no 1 Prélude en Ut majeur | |
3 | Beethoven, Sonates pour piano op. 49, 1 et 2 | |
4 | moyen | Grieg, Pièces lyriques op. 12, no 4 |
5 | Schumann, Fantasiestücke op. 12, no 1 | |
6 | Chopin, Nocturnes op. 27, nos 1 und 2 | |
7 | difficile | Beethoven, Sonate pour piano op. 10, no 3 |
8 | Beethoven, Sonate pour piano op. 81a | |
9 | Schumann, Toccata op. 7 |
Degrés de difficultés comme guide
«Que signifie 'difficile'? Ou bien on peut jouer quelque chose ou bien on ne le peut pas» ... Telle est la remarque lapidaire du grand violoniste Nathan Milstein à propos des énormes difficultés des Caprices op. 1 de Niccolo Paganini.
Aussitôt se révèle la relativité des «évaluations de difficulté» en musique. Je suis toutefois prêt à relever ce grand défi dont les Éditions G. Henle m'ont chargé. De nombreux collègues en effet et ma propre expérience m'ont appris à quel point un tel guide peut être précieux. Avant tout lorsqu'il s'agit de trouver les pièces «appropriées». Par exemple pour les professeurs de musique instrumentale qui enseignent à tous les niveaux, du débutant jusqu'à la préparation aux écoles supérieures, mais aussi pour tous les profanes intéressés qu'un tel guide peut aider.
Après mûre réflexion, j'ai retenu neuf degrés de difficulté répartis sur trois groupes: 1–3 (facile), 4–6 (moyen), 7–9 (difficile). L'évaluation en degrés de difficulté inclut autant de paramètres que possible. Je ne tiens pas seulement compte du nombre de notes à jouer vite ou lentement ou des enchaînements d'accords; il est déterminant en outre de saisir la complexité de la facture d'une pièce, la complexité de son rythme, la difficulté de lisibilité à la première lecture du texte, la facilité ou la difficulté de saisie de la structure musicale du morceau. Je définis ici par «morceau» l'unité musicale d'une sonate par exemple ou d'une pièce séparée d'un cycle; c'est pourquoi par exemple le «Clavier bien tempéré», livre I de Bach comporte au total 48 degrés de difficulté (chaque prélude et chaque fugue pris séparément), alors que la Sonate en fa dièse mineur op. 11 de Schumann ne correspond qu'à un seul chiffre. Le critère de mon évaluation est l'exécution correcte d'un morceau.
Il s'est avéré au cours du travail d'évaluation que la plage des degrés d'évalation moyens (4–6) était la plus précaire. Cela se traduit çà et là par le fait qu'un morceau doit être classé par exemple dans la catégorie «3/4» alors que du seul point de vue de la technique pianistique il aurait correspondu à un «3». Comme exemple d'un tel «franchissement de limite» (facile/moyen), on prendra Gens et pays étrangers, première pièce des «Kinderszenen» (Scènes d'enfants) de Schumann ou, dans l'autre sens, «6/7», une partie des «Suites anglaises» de Bach. Et bien entendu, il y a aussi à l'intérieur d'une catégorie principale des classements intermédiaires tels que «de-à» (p. ex. 7/8).
Même compte tenu de la plus grande objectivité, toute évaluation dans le domaine de l'art et de la musique reste nécessairement subjective. Malgré tout le soin apporté, je suis parfaitement conscient au fond de moi de la relativité du résultat de mon travail, si bien que je suis a priori reconnaissant pour toute suggestion.
Prof. Rolf Koenen © 2010