Instruments à clavier > Piano solo
Ludwig van Beethoven
Sonates pour piano n° 9 en Mi majeur op. 14 n° 1 et n° 10 en Sol majeur op. 14 n° 2
Editeur: Murray Perahia, Norbert Gertsch
Doigtés: Murray Perahia
10.50 €
Edition Urtext, reliure paperback
Pages: 40 (VII, 33), Dimension 23,5 x 31,0 cm
N° d'article HN 810 · ISMN 979-0-2018-0810-9
Beethoven a remanié une seule de ses sonates pour piano pour une formation instrumentale alternative: il existe de la Sonate op. 14 no 1 un arrangement autographe pour quatuor à cordes (nous le reproduisons en annexe de notre édition des quatuors à cordes op. 18, HN 139/9139). Par cet arrangement, Beethoven voulait se prémunir spécialement contre des arrangements réalisés d’autrui. Il a de ce fait effectué avec d’autant plus de soin ce travail, multipliant par exemple les indications minutieuses sur la dynamique et l’accentuation rythmique. Le pianiste de renom Murray Perahia, au concours duquel il a été fait appel comme coéditeur de cette nouvelle édition des sonates de Beethoven, inclut aussi cette source dans sa révision et il apporte en outre ses propres doigtés.
Voir le Henle-Blog pour savoir plus sur cette édition.
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Recension
De Urtext van Henle is prachtig verzorgd, verrijkt met uitgebreide documentatie en voorzien van vingerzettingen door Murray Perahia.
[Pianowereld, 2007]
Contenu
-
Sonate pour piano Mi majeur op. 14,1
Degré de difficulté (Piano): moyen (Degré 6)Autres titres du même degré de difficulté » -
Sonate pour piano Sol majeur op. 14,2
Degré de difficulté (Piano): moyen (Degré 6)Autres titres du même degré de difficulté »
Degrés de difficulté de la
musique de piano aux Editions G. Henle
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |
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facile | moyen | difficile |
De 1 à 9 – Degrés de difficulté de la musique de piano aux Editions G. Henle
Niveau | Degré | Exemple |
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1 | facile | Bach, Le Petit Livre pour Anna Magdalena Bach, nos 4 et 5 |
2 | Bach, Le Clavier bien tempéré I, no 1 Prélude en Ut majeur | |
3 | Beethoven, Sonates pour piano op. 49, 1 et 2 | |
4 | moyen | Grieg, Pièces lyriques op. 12, no 4 |
5 | Schumann, Fantasiestücke op. 12, no 1 | |
6 | Chopin, Nocturnes op. 27, nos 1 und 2 | |
7 | difficile | Beethoven, Sonate pour piano op. 10, no 3 |
8 | Beethoven, Sonate pour piano op. 81a | |
9 | Schumann, Toccata op. 7 |
Degrés de difficultés comme guide
«Que signifie 'difficile'? Ou bien on peut jouer quelque chose ou bien on ne le peut pas» ... Telle est la remarque lapidaire du grand violoniste Nathan Milstein à propos des énormes difficultés des Caprices op. 1 de Niccolo Paganini.
Aussitôt se révèle la relativité des «évaluations de difficulté» en musique. Je suis toutefois prêt à relever ce grand défi dont les Éditions G. Henle m'ont chargé. De nombreux collègues en effet et ma propre expérience m'ont appris à quel point un tel guide peut être précieux. Avant tout lorsqu'il s'agit de trouver les pièces «appropriées». Par exemple pour les professeurs de musique instrumentale qui enseignent à tous les niveaux, du débutant jusqu'à la préparation aux écoles supérieures, mais aussi pour tous les profanes intéressés qu'un tel guide peut aider.
Après mûre réflexion, j'ai retenu neuf degrés de difficulté répartis sur trois groupes: 1–3 (facile), 4–6 (moyen), 7–9 (difficile). L'évaluation en degrés de difficulté inclut autant de paramètres que possible. Je ne tiens pas seulement compte du nombre de notes à jouer vite ou lentement ou des enchaînements d'accords; il est déterminant en outre de saisir la complexité de la facture d'une pièce, la complexité de son rythme, la difficulté de lisibilité à la première lecture du texte, la facilité ou la difficulté de saisie de la structure musicale du morceau. Je définis ici par «morceau» l'unité musicale d'une sonate par exemple ou d'une pièce séparée d'un cycle; c'est pourquoi par exemple le «Clavier bien tempéré», livre I de Bach comporte au total 48 degrés de difficulté (chaque prélude et chaque fugue pris séparément), alors que la Sonate en fa dièse mineur op. 11 de Schumann ne correspond qu'à un seul chiffre. Le critère de mon évaluation est l'exécution correcte d'un morceau.
Il s'est avéré au cours du travail d'évaluation que la plage des degrés d'évalation moyens (4–6) était la plus précaire. Cela se traduit çà et là par le fait qu'un morceau doit être classé par exemple dans la catégorie «3/4» alors que du seul point de vue de la technique pianistique il aurait correspondu à un «3». Comme exemple d'un tel «franchissement de limite» (facile/moyen), on prendra Gens et pays étrangers, première pièce des «Kinderszenen» (Scènes d'enfants) de Schumann ou, dans l'autre sens, «6/7», une partie des «Suites anglaises» de Bach. Et bien entendu, il y a aussi à l'intérieur d'une catégorie principale des classements intermédiaires tels que «de-à» (p. ex. 7/8).
Même compte tenu de la plus grande objectivité, toute évaluation dans le domaine de l'art et de la musique reste nécessairement subjective. Malgré tout le soin apporté, je suis parfaitement conscient au fond de moi de la relativité du résultat de mon travail, si bien que je suis a priori reconnaissant pour toute suggestion.
Prof. Rolf Koenen © 2010