Instruments à clavier > Piano solo
Robert Schumann
Scherzo, Gigue, Romance et Fuguette op. 32
Editeur: Wiltrud Haug-Freienstein
Doigtés: Leif Ove Andsnes
8.00 €
Edition Urtext, reliure paperback
Pages: 20 (V, 12, 3), Dimension 23,5 x 31,0 cm
N° d'article HN 429 · ISMN 979-0-2018-0429-3
Le catalogue Henle présente pratiquement l’ensemble de l’œuvrepour piano de Schumann sous forme d’éditions de référence. La publication de l’op. 32 comble en l’occurrence une lacune importante. Pour garantir encore plus le succès de sa «Neue Zeitschrift für Musik», Schumann a voulu lui adjoindre une utilité pratique en ajoutant des suppléments musicaux consacrés à de courtes œuvres. Ainsi, il inclut encore dans cette collection la «Gigue» et la «Fuguette», inspirées de Bach. Par contre, le «Scherzo» etla «Romance» sont des formes ro-mantiques. C’est seulement plustard qu’il classe les pièces en question dans l’ordre repris dans la présente édition. Leif Ove Andsnes, pianiste schumannien de renom, a noté le doigté de notre édition. Une alternative attrayante aux albums fréquemment joués dans les cours de piano, mais aussi une découverte pour les pianistes désireux de jouer un Schumann à l’inspiration grandiose.
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Recension
Die gut zu gebrauchende Henle Ausgabe benützt Schumanns Handexemplar als Hauptquelle. Sie ergänzt alle fehlenden, musikalisch notwendigen Vortragszeichen. Es lohnt sich, die nicht allzu schweren Werke zu spielen, obwohl sie ursprünglich sicherlich nicht als Konzertstücke gedacht waren …
[NMZ, 2007]
Mit der vorliegenden Veröffentlichung schließt der Henle-Verlag eine nicht unbedeutende Lücke in seinem eigenen Verlagsprogramm und stellt zugleich der Kempff-Ausgabe eine moderne Urtextedition gegenüber, für die Leif Ove Andsnes seine Fingersätze beisteuerte.
[Piano News, 2006]
Fingered by Leif Ove Andsnes the work is tender and the score delightfully clean.
[Piano professional, 2006]
Une alternative attrayante aux pièces régulièrement jouées dans les classes de piano.
[Crescendo, 2006]
Contenu
- Scherzo, Gigue, Romance et Fuguette op. 32
-
Scherzo op. 32
Degré de difficulté (Piano): difficile (Degré 6/7)Autres titres du même degré de difficulté » -
Gigue op. 32
Degré de difficulté (Piano): difficile (Degré 6/7)Autres titres du même degré de difficulté » -
Romanze op. 32
Degré de difficulté (Piano): difficile (Degré 7)Autres titres du même degré de difficulté » -
Fughette op. 32
Degré de difficulté (Piano): moyen (Degré 6)Autres titres du même degré de difficulté »
Degrés de difficulté de la
musique de piano aux Editions G. Henle
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |
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facile | moyen | difficile |
De 1 à 9 – Degrés de difficulté de la musique de piano aux Editions G. Henle
Niveau | Degré | Exemple |
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1 | facile | Bach, Le Petit Livre pour Anna Magdalena Bach, nos 4 et 5 |
2 | Bach, Le Clavier bien tempéré I, no 1 Prélude en Ut majeur | |
3 | Beethoven, Sonates pour piano op. 49, 1 et 2 | |
4 | moyen | Grieg, Pièces lyriques op. 12, no 4 |
5 | Schumann, Fantasiestücke op. 12, no 1 | |
6 | Chopin, Nocturnes op. 27, nos 1 und 2 | |
7 | difficile | Beethoven, Sonate pour piano op. 10, no 3 |
8 | Beethoven, Sonate pour piano op. 81a | |
9 | Schumann, Toccata op. 7 |
Degrés de difficultés comme guide
«Que signifie 'difficile'? Ou bien on peut jouer quelque chose ou bien on ne le peut pas» ... Telle est la remarque lapidaire du grand violoniste Nathan Milstein à propos des énormes difficultés des Caprices op. 1 de Niccolo Paganini.
Aussitôt se révèle la relativité des «évaluations de difficulté» en musique. Je suis toutefois prêt à relever ce grand défi dont les Éditions G. Henle m'ont chargé. De nombreux collègues en effet et ma propre expérience m'ont appris à quel point un tel guide peut être précieux. Avant tout lorsqu'il s'agit de trouver les pièces «appropriées». Par exemple pour les professeurs de musique instrumentale qui enseignent à tous les niveaux, du débutant jusqu'à la préparation aux écoles supérieures, mais aussi pour tous les profanes intéressés qu'un tel guide peut aider.
Après mûre réflexion, j'ai retenu neuf degrés de difficulté répartis sur trois groupes: 1–3 (facile), 4–6 (moyen), 7–9 (difficile). L'évaluation en degrés de difficulté inclut autant de paramètres que possible. Je ne tiens pas seulement compte du nombre de notes à jouer vite ou lentement ou des enchaînements d'accords; il est déterminant en outre de saisir la complexité de la facture d'une pièce, la complexité de son rythme, la difficulté de lisibilité à la première lecture du texte, la facilité ou la difficulté de saisie de la structure musicale du morceau. Je définis ici par «morceau» l'unité musicale d'une sonate par exemple ou d'une pièce séparée d'un cycle; c'est pourquoi par exemple le «Clavier bien tempéré», livre I de Bach comporte au total 48 degrés de difficulté (chaque prélude et chaque fugue pris séparément), alors que la Sonate en fa dièse mineur op. 11 de Schumann ne correspond qu'à un seul chiffre. Le critère de mon évaluation est l'exécution correcte d'un morceau.
Il s'est avéré au cours du travail d'évaluation que la plage des degrés d'évalation moyens (4–6) était la plus précaire. Cela se traduit çà et là par le fait qu'un morceau doit être classé par exemple dans la catégorie «3/4» alors que du seul point de vue de la technique pianistique il aurait correspondu à un «3». Comme exemple d'un tel «franchissement de limite» (facile/moyen), on prendra Gens et pays étrangers, première pièce des «Kinderszenen» (Scènes d'enfants) de Schumann ou, dans l'autre sens, «6/7», une partie des «Suites anglaises» de Bach. Et bien entendu, il y a aussi à l'intérieur d'une catégorie principale des classements intermédiaires tels que «de-à» (p. ex. 7/8).
Même compte tenu de la plus grande objectivité, toute évaluation dans le domaine de l'art et de la musique reste nécessairement subjective. Malgré tout le soin apporté, je suis parfaitement conscient au fond de moi de la relativité du résultat de mon travail, si bien que je suis a priori reconnaissant pour toute suggestion.
Prof. Rolf Koenen © 2010