Le célèbre Rondo a Capriccio composé par Beethoven en 1794/95 illustre une facette plus légère de ce compositeur souvent considéré un peu trop vite comme un maître de la gravité et de la musique sérieuse. Il est assez surprenant que Beethoven ne l’ait pas fait publier. Il s’agit en effet d’une œuvre fougueuse, foisonnante d’idées, qui présente le thème audacieux dans des variations toujours renouvelées et se termine après deux intermezzi en sol mineur et Mi bémol majeur par un finale tumultueux.