C’est en 1838, à Vienne, que Schumann a composé son «Arabesque», en même temps que quelques autres petites pièces pour piano; elle occupe aujourd’hui encore une place de choix dans le répertoire pianistique général. Le caractère gracieux et léger du morceau est peutêtre dû au fait que Schumann, comme il l’écrit lui-même, voulait se «hisser au rang de com-positeur préféré de toutes les Viennoises»; l’Arabesque est ainsi devenue l’exemple même de la bonne musique légère de haut niveau. Le texte musical a fait l’objet pour la présente nouvelle édition d’une révision approfondie; il est étayé par une préface informative ainsi que par des commentaires critiques.
Contenu/Détails
- Degré de difficulté (Explanation)
- Autres titres du même degré de difficulté
Youtube
Préface
Fin septembre 1838, Robert Schumann quitta Leipzig pour se rendre à Vienne via Dresde et Prague. Il arriva le 3 octobre au terme de son voyage. Son séjour n’augurait rien de bon. Les négociations menées en vue de la publication de la NEUE ZEITSCHRIFT FÜR MUSIK avaient échoué et il n’était guère introduit à Vienne comme compositeur. Dans la première lettre … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Robert Schumann
Son œuvre est marquée par le concept de la musique poétique qu’il a lui-même forgé et qui tend à une fusion de la littérature et de la musique. Ses pièces lyriques pour piano composées jusqu’en 1839 en sont tout particulièrement exemplaires. Il s’est ensuite consacré à d’autres genres (lied, symphonie et musique de chambre entre autres).
1810 | Né à Zwickau le 8 juin, fils d’un libraire. |
à partir de 1828 | Études de droit à Leipzig, cours de piano auprès de Friedrich Wieck. Se décide pour une carrière de musicien. |
1830–39 | Compose exclusivement des œuvres pour piano, surtout des cycles, entre autres: «Papillons» op. 2 (1829-32), «Carnaval» op. 9 (1834/35), «Davidsbündlertänze» op. 6 (1837), «Scènes d’enfants» op. 15 (1837/38), «Kreisleriania» op. 16 (1838), «Novelettes» op. 21 (1838). |
1832 | Une paralysie partielle de la main droite rend impossible une carrière de pianiste. 1833 Fondation de la confrérie imaginaire du «Davidsbund». |
1835–44 | Dirige la Neue Zeitschrift für Musik (Nouveau Journal pour la Musique). |
1840 | Mariage avec Clara Wieck; 138 lieder parmi lesquels le Liederkreis op. 39 sur des poèmes d’Eichendorff, le cycle de lieder «Dichterliebe» op. 48. |
1841 | 1re Symphonie en Si bémol majeur («Symphonie du Printemps») op. 38 et 4e Symphonie en Ré mineur op. 120. |
1842 | 3e Quatuor à cordes op. 41; autres œuvres de musique de chambre. |
1843 | Professeur de composition au conservatoire de Leipzig. Oratorio «Le Paradis et la Péri» op. 50. |
1845 | Il s’installe à Dresde. Voyage en Russie. |
1845 | Concerto pour piano en La Mineur op. 54, 2e Symphonie en Ut majeur op. 61. |
1850 | Directeur général de la musique à Düsseldorf. Création à Leipzig de l’opéra «Genoveva» op. 81. Symphonie en Mi bémol majeur («Rhénane») op. 97; concerto pour violoncelle en La mineur op. 129. |
1854 | Naissance d’une amitié avec Brahms. Achèvement des Scènes de Faust. Concerto pour violon en Ré mineur pour Joseph Joachim. |
1854 | Tentative de suicide et hospitalisation à la clinique psychiatrique d’Endenich. |
1856 | Meurt le 29 juillet à Endenich près de Bonn. |