À côté d’importantes oeuvres de musique de chambre, comme les quatuors avec piano ou les sonates pour violon, Fauré composa également de délicieuses miniatures pour violon et piano. À cet égard, on mentionnera tout particulièrement la Berceuse op. 16 en Ré majeur, qui, dès sa création en 1880, compta rapidement parmi les oeuvres les plus connues du compositeur et fut publiée sous forme d’innombrables arrangements. La thématique mélodieuse et la partie de piano colorée laissent ici transparaître le travail que venait de réaliser Fauré sur sa 1re Sonate pour violon et piano en La majeur. La présente édition Urtext repose pour la première fois sur les esquisses autographes de la version originale pour violon et sur le manuscrit de l’orchestration réalisée par Fauré.
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Préface
Gabriel Fauré (1845–1924) connut ses premiers grands succès de compositeur grâce à sa Sonate pour violon en La majeur op. 13 et son Quatuor avec piano en ut mineur op. 15. Parallèlement à ces deux œuvres d’envergure, il composa également d’autres petites pièces de musique de chambre pour instrument à cordes soliste avec accompagnement de piano: la Romance pour … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Gabriel Fauré
Représentant majeur de la musique française autour de 1900. Son œuvre se concentre – par-delà divers genres – autour de la mélodie, la musique pour piano (Nocturnes, Barcarolles, Impromptus, Valse-Caprice) et la musique de chambre.
1845 | Né le 12 mai à Pamiers (Ariège), fils d’un instituteur. |
1854–65 | Fréquente l’École de musique classique et religieuse (fondée par L. Niedermeyer) où sont formés les musiciens d’église ; élève de Saint-Saëns (à partir de 1861). |
1866–70 | Organiste à l’église Saint-Sauveur de Rennes. |
1871 | Après divers postes d’organiste à Paris, il devient organiste-assistant à Saint-Sulpice aux côtés de Saint-Saëns. Il fait partie des fondateurs de la Société nationale de musique. Ses œuvres sont exécutées lors des concerts de cette Société. |
1874 | Création de sa «Suite d’orchestre» en Fa majeur («Symphonie n° 1»), une compilation de pièces existantes. |
1875/76 | Sonate pour violon n° 1 en La majeur op. 13. |
1876–79 | Quatuor avec piano n° 1 en Ut mineur op. 15. |
1877 | Maître de chapelle à la Madeleine de Paris. |
1876/78 | Création de la composition pour chœur «Les Djinns» op. 12. |
à partir de 1879 | Assiste à des exécutions d’œuvres de Wagner, se distancie de Wagner au plan de la composition. |
1885 | Création de la 2e Symphonie en Ré mineur, plus tard détruite. |
1887/88 | Requiem op. 48. |
1891 | «Cinq Mélodies ‘de Venise’» op. 58 sur des textes de Verlaine. |
1892–94 | «La bonne chanson» op. 61 sur des textes de Verlaine. |
1896 | Succède à Dubois à la Madeleine. Obtient une classe de composition au Conservatoire. |
1900 | Création de la Tragédie lyrique «Prométhée» op. 82. |
1905–20 | Directeur du Conservatoire. |
1909 | Président de la Société musicale indépendante. |
1913 | Création à Monte-Carlo de l’opéra «Pénélope». |
1919 | Cycle de mélodies «Mirages» op. 113 avec de nettes caractéristiques de son style moderne tardif. |
1924 | Meurt le 4 novembre à Paris. |