Comme tant d’autres musiciens du XIXe siècle, Robert Schumann voulait lui aussi s’établir à Vienne, la capitale de la musique. Bien que ces projets ne se soient pas concrétisés, c’est pendant son séjour à Vienne, en 1839, que le compositeur écrit toute une série de compositions pour piano de valeur, en particulier le célèbre Carnaval de Vienne. Schumann lui-même appelle cette œuvre une «pièce de collection romantique». Les critiques musicaux réservent au Carnaval un accueil très positif : «De toutes parts des éclairs humoristiques ; de tous côtés s’élèvent vers le ciel les fusées de l’esprit et de la joie exubérante.»
La création de l’œuvre en public a seulement lieu en 1860, donc après la mort de Schumann: sa femme, Clara, interprète le Carnaval de Vienne pour le public viennois, contribuant ainsi à acclimater la musique de Schumann en pays danubien. Cette œuvre brillante fait toujours partie aujourd’hui du répertoire pianistique standard.
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Préface
Fin septembre 1838, Robert Schumann quitte Leipzig pour se rendre, via Dresde et Prague, à Vienne, où il arrive le 3 octobre. Son séjour dans la capitale ne se déroule guère sous d’heureux auspices. En effet, les négociations relatives à la publication de la NEUE ZEITSCHRIFT FÜR MUSIK échouent et de plus, il n’est guère introduit à Vienne en tant que compositeur. … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Robert Schumann
Son œuvre est marquée par le concept de la musique poétique qu’il a lui-même forgé et qui tend à une fusion de la littérature et de la musique. Ses pièces lyriques pour piano composées jusqu’en 1839 en sont tout particulièrement exemplaires. Il s’est ensuite consacré à d’autres genres (lied, symphonie et musique de chambre entre autres).
1810 | Né à Zwickau le 8 juin, fils d’un libraire. |
à partir de 1828 | Études de droit à Leipzig, cours de piano auprès de Friedrich Wieck. Se décide pour une carrière de musicien. |
1830–39 | Compose exclusivement des œuvres pour piano, surtout des cycles, entre autres: «Papillons» op. 2 (1829-32), «Carnaval» op. 9 (1834/35), «Davidsbündlertänze» op. 6 (1837), «Scènes d’enfants» op. 15 (1837/38), «Kreisleriania» op. 16 (1838), «Novelettes» op. 21 (1838). |
1832 | Une paralysie partielle de la main droite rend impossible une carrière de pianiste. 1833 Fondation de la confrérie imaginaire du «Davidsbund». |
1835–44 | Dirige la Neue Zeitschrift für Musik (Nouveau Journal pour la Musique). |
1840 | Mariage avec Clara Wieck; 138 lieder parmi lesquels le Liederkreis op. 39 sur des poèmes d’Eichendorff, le cycle de lieder «Dichterliebe» op. 48. |
1841 | 1re Symphonie en Si bémol majeur («Symphonie du Printemps») op. 38 et 4e Symphonie en Ré mineur op. 120. |
1842 | 3e Quatuor à cordes op. 41; autres œuvres de musique de chambre. |
1843 | Professeur de composition au conservatoire de Leipzig. Oratorio «Le Paradis et la Péri» op. 50. |
1845 | Il s’installe à Dresde. Voyage en Russie. |
1845 | Concerto pour piano en La Mineur op. 54, 2e Symphonie en Ut majeur op. 61. |
1850 | Directeur général de la musique à Düsseldorf. Création à Leipzig de l’opéra «Genoveva» op. 81. Symphonie en Mi bémol majeur («Rhénane») op. 97; concerto pour violoncelle en La mineur op. 129. |
1854 | Naissance d’une amitié avec Brahms. Achèvement des Scènes de Faust. Concerto pour violon en Ré mineur pour Joseph Joachim. |
1854 | Tentative de suicide et hospitalisation à la clinique psychiatrique d’Endenich. |
1856 | Meurt le 29 juillet à Endenich près de Bonn. |
La casa Henle, de Munich, continúa con su labor a favor de la restauracíon cuidadosa del corpus pianístico de Schumann, en cuadernos sobrios, de trabajo, en los que el aparato crítico apenas se desvela. En este Carnaval de Viena, podemos juzgar las cualidades de esta propuesta con una partitura perfectamente apta para el atril.