«À Diotima» ... Ce complément de titre fut maintenu presque jusqu’à la mise sous presse des Gesänge der Frühe (Chants de l’aube) et donna à réfléchir aux contemporains de Schumann. «La déesse à laquelle ils sont adressés m’a donné bien du mal», écrit Joseph Joachim, et Brahms lui non plus n’arrive pas à résoudre la question. Apparemment, l’œuvre de Hölderlin à laquelle se réfère le compositeur – le roman «Hypérion» – n’était déjà plus à l’époque de Schumann connue de façon générale. «Les morceaux tout à fait originaux ont un climat qui leur est vraiment propre» …, tel est le jugement de Clara. Dans notre édition révisée, Ernst Herttrich commente en détail les tenants et aboutissants de cette œuvre exceptionnelle.
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- Gesänge der Frühe op. 133
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Préface
Le titre Gesänge der Frühe apparaît pour la première fois dans le Projektenbuch de Robert Schumann (1810–56), dans lequel on trouve la note suivante: «Composition (en projet) / Gesänge der Frühe. An Diotima.» Écrite entre 1849 et 1851, cette composition ne peut malheureusement recevoir de datation plus précise. L’ajout «À Diotima» s’est maintenu jusqu’à … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Robert Schumann
Son œuvre est marquée par le concept de la musique poétique qu’il a lui-même forgé et qui tend à une fusion de la littérature et de la musique. Ses pièces lyriques pour piano composées jusqu’en 1839 en sont tout particulièrement exemplaires. Il s’est ensuite consacré à d’autres genres (lied, symphonie et musique de chambre entre autres).
1810 | Né à Zwickau le 8 juin, fils d’un libraire. |
à partir de 1828 | Études de droit à Leipzig, cours de piano auprès de Friedrich Wieck. Se décide pour une carrière de musicien. |
1830–39 | Compose exclusivement des œuvres pour piano, surtout des cycles, entre autres: «Papillons» op. 2 (1829-32), «Carnaval» op. 9 (1834/35), «Davidsbündlertänze» op. 6 (1837), «Scènes d’enfants» op. 15 (1837/38), «Kreisleriania» op. 16 (1838), «Novelettes» op. 21 (1838). |
1832 | Une paralysie partielle de la main droite rend impossible une carrière de pianiste. 1833 Fondation de la confrérie imaginaire du «Davidsbund». |
1835–44 | Dirige la Neue Zeitschrift für Musik (Nouveau Journal pour la Musique). |
1840 | Mariage avec Clara Wieck; 138 lieder parmi lesquels le Liederkreis op. 39 sur des poèmes d’Eichendorff, le cycle de lieder «Dichterliebe» op. 48. |
1841 | 1re Symphonie en Si bémol majeur («Symphonie du Printemps») op. 38 et 4e Symphonie en Ré mineur op. 120. |
1842 | 3e Quatuor à cordes op. 41; autres œuvres de musique de chambre. |
1843 | Professeur de composition au conservatoire de Leipzig. Oratorio «Le Paradis et la Péri» op. 50. |
1845 | Il s’installe à Dresde. Voyage en Russie. |
1845 | Concerto pour piano en La Mineur op. 54, 2e Symphonie en Ut majeur op. 61. |
1850 | Directeur général de la musique à Düsseldorf. Création à Leipzig de l’opéra «Genoveva» op. 81. Symphonie en Mi bémol majeur («Rhénane») op. 97; concerto pour violoncelle en La mineur op. 129. |
1854 | Naissance d’une amitié avec Brahms. Achèvement des Scènes de Faust. Concerto pour violon en Ré mineur pour Joseph Joachim. |
1854 | Tentative de suicide et hospitalisation à la clinique psychiatrique d’Endenich. |
1856 | Meurt le 29 juillet à Endenich près de Bonn. |
De uitgave is van een voortreffelijke kwaliteit. Aanbeloven.
Nachzulesen im spannenden und erhellenden Vorwort von Ernst Herttrich, das sich nahtlos in den hervorragenden Eindruck einfügt, den die vorliegende Ausgabe macht.