Commencé en été 1915, le Quintette avec clarinette de Reger n’est pas sans rappeler ceux de Mozart et de Brahms, que Reger appréciait tout particulièrement. Très dense au niveau du traitement des motifs et profondément mélancolique, ce quintette fut la dernière œuvre du compositeur. En effet, peu de temps après l’avoir envoyé à son éditeur, il succomba en mai 1916 à une crise cardiaque. Devenu son chant de cygne, le Quartette fut exécuté lors d’une cérémonie en son souvenir, le 6 novembre 1916. Près de cent ans plus tard, il est publié pour la première fois dans une édition Urtext du spécialiste de Reger, Michael Kube.
Contenu/Détails
- Quintette avec clarinette La majeur op. 146
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Préface
Appareil critique
Concernant le compositeur

Max Reger
Compositeur du romantisme tardif qui associe un langage chromatique à des formes baroques et classiques et anticipe en cela le néo-classicisme des années 1920.
1873 | Né le 19 mars à Brand (Haut-Palatinat), fils d’un instituteur. Premiers cours de piano auprès de sa mère. |
1888 | Se décide pour une carrière musicale après une visite à Bayreuth (Maîtres chanteurs et Parsifal). |
1890ؘ–93 | Études chez Hugo Riemann au conservatoire de Wiesbaden, composition d’œuvres de musique de chambre. Puis il tente en tant que compositeur indépendant de faire imprimer ses œuvres mais échoue à plusieurs reprises. |
1898 | Retour à Weiden dans la maison paternelle. Composition d’œuvres pour orgue: fantaisies chorales, «Fantaisie et fugue sur B-A-C-H» op. 46 (1900), Fantaisie symphonique et fugue («l’Enfer») op. 57. |
1901–07 | Vit à Munich. |
1903 | Publication de ses «Contributions à l’étude des modulations» par lesquelles Riemann se sent agressé, Reger défendant une autre approche du rôle du chromatisme. «Variations et fugue sur un thème original» op. 73. |
1904 | Percée avec sa première apparition à la Société générale allemande de musique. 1er volume des «Schlichte Weisen» («Mélodie simples») pour chant et piano op. 76; Quatuor à cordes en Ré mineur op. 74, l’une des œuvres les plus importantes du genre au début du siècle. |
À partir de 1905 | enseignant à l’Académie de musique de Munich. «Sinfonietta» en La majeur op. 90. |
1907–1911 | Directeur de la musique et professeur de composition à l’université de Leipzig. Œuvre pour orchestre «Variations et fugue sur un thème de J. A. Hiller» op. 100. |
1909 | «Psaume 100» op. 106, son œuvre chorale la plus populaire. |
1911–14 | Directeur de l’orchestre à la cour de Sachsen-Meiningen. |
1912 | «Concert dans le style ancien» op. 123. «An die Hoffnung» op. 124, lied pour orchestre. |
1913 | «Quatre compositions d’après A. Böcklin pour grand orchestre» op. 128, «Eine Ballett-Suite» op. 130. |
1914 | «Variations et fugue sur un thème de W. A. Mozart» op. 132. |
1915 | Vit à Jena. Dernières compositions. |
1916 | Meurt le 11 mai à Leipzig. |
Alle diese Werke liegen nun im G. Henle Verlag in gewohnt ausgezeichneten Urtext-Ausgaben vor, die insbesondere bei den Sonaten eine echte Bereicherung und Verbesserung im Vergleich zu bisherigen Editionen bedeuten (...). Endlich eine Ausgabe mit Taktzahlen! Die Lesbarkeit des so undurchdringlichen Klavierparts hat durch mehr Großzügigkeit entscheidend gewonnen, und auch die Klarinettenstimme stellt sich freundlicher, übersichtlicher und mit mehr Raum für Eintragungen dar.