Pour la première fois après l’édition par Clara Schumann des œuvres complètes de Schumann en 1879–93, toutes les œuvres pour piano solo sont publiées dans le cadre d’un projet d’édition. En près de dix ans de travail minutieux, tous les titres de Schumann déjà publiés aux Éditions G. Henle ont été soumis à une révision détaillée. Ernst Herttrich, spécialiste de Schumann, a mis chaque édition au banc d’essai, se consacrant aussi aux œuvres jusqu’ici absentes de notre catalogue. Les résultats sont publiés dans la présente collection, comprenant six volumes, disponibles en version brochée ou reliée et dans la série «Studien-Edition» en coffret. Ils remplacent les quatre volumes précédents (HN 108–HN 115). Classée de façon explicite selon les numéros d’opus, cette publication regroupe non seulement toutes les œuvres pour piano de Schumann conformées à l’état actuel de la recherche, mais elle renferme aussi des textes d’accompagnement informatifs, des versions alternatives et bien d’autres choses.
Further information
Contenu/Détails
Youtube
Préface
Appareil critique
Concernant le compositeur

Robert Schumann
Son œuvre est marquée par le concept de la musique poétique qu’il a lui-même forgé et qui tend à une fusion de la littérature et de la musique. Ses pièces lyriques pour piano composées jusqu’en 1839 en sont tout particulièrement exemplaires. Il s’est ensuite consacré à d’autres genres (lied, symphonie et musique de chambre entre autres).
1810 | Né à Zwickau le 8 juin, fils d’un libraire. |
à partir de 1828 | Études de droit à Leipzig, cours de piano auprès de Friedrich Wieck. Se décide pour une carrière de musicien. |
1830–39 | Compose exclusivement des œuvres pour piano, surtout des cycles, entre autres: «Papillons» op. 2 (1829-32), «Carnaval» op. 9 (1834/35), «Davidsbündlertänze» op. 6 (1837), «Scènes d’enfants» op. 15 (1837/38), «Kreisleriania» op. 16 (1838), «Novelettes» op. 21 (1838). |
1832 | Une paralysie partielle de la main droite rend impossible une carrière de pianiste. 1833 Fondation de la confrérie imaginaire du «Davidsbund». |
1835–44 | Dirige la Neue Zeitschrift für Musik (Nouveau Journal pour la Musique). |
1840 | Mariage avec Clara Wieck; 138 lieder parmi lesquels le Liederkreis op. 39 sur des poèmes d’Eichendorff, le cycle de lieder «Dichterliebe» op. 48. |
1841 | 1re Symphonie en Si bémol majeur («Symphonie du Printemps») op. 38 et 4e Symphonie en Ré mineur op. 120. |
1842 | 3e Quatuor à cordes op. 41; autres œuvres de musique de chambre. |
1843 | Professeur de composition au conservatoire de Leipzig. Oratorio «Le Paradis et la Péri» op. 50. |
1845 | Il s’installe à Dresde. Voyage en Russie. |
1845 | Concerto pour piano en La Mineur op. 54, 2e Symphonie en Ut majeur op. 61. |
1850 | Directeur général de la musique à Düsseldorf. Création à Leipzig de l’opéra «Genoveva» op. 81. Symphonie en Mi bémol majeur («Rhénane») op. 97; concerto pour violoncelle en La mineur op. 129. |
1854 | Naissance d’une amitié avec Brahms. Achèvement des Scènes de Faust. Concerto pour violon en Ré mineur pour Joseph Joachim. |
1854 | Tentative de suicide et hospitalisation à la clinique psychiatrique d’Endenich. |
1856 | Meurt le 29 juillet à Endenich près de Bonn. |
Wer während der letzten Jahre das sukzessive Erscheinen dieser Einzelausgaben, die bei gleichbleibender HN-Nummer jeweils die vorhergehende Ausgabe ablösten, verfolgt hat, konnte schon ahnen, welche Freude es sein würde, einmal das Ganze in Händen zu halten. ... Fazit: eine Ausgabe, die Maßstäbe setzt, und eine Quelle der Freude für jeden Schumann-Freund!
Stattliche 38 Einzelbände, jeweils sechs Sammelbänden der bekannten Broschur- oder Leinen-Ausgabe und schließlich die sechs verkleinerten Bänder der Studien-Edition - das macht (oh Wunder der Kabbalistik) 56 Bände, die hintereinander gelegt eine Reihe von gut siebzehn Metern bilden und einen halben Zentner wiegen. … Treibende Kraft hinter diesem verlegerischen Kraftakt ist der Musikwissenschaftler Ernst Herttrich, der mit dieser Ausgabe noch aus dem „Ruhestand“ heraus (der bei ihm eher ein klassischer Unruhestand zu sein scheint) einen Markstein in der Editionsgeschichte setzt und sich nun entspannt zurücklehnen kann. … „Consumatum est - es ist vollbracht!"
Die neue Edition ist in Umfang und Seriosität ausserordentlich imposant. Nebst einem akribischen Kritischen Kommentar hat Herausgeber Ernst Herttrich zu jedem Werk ein ausführliches Vorwort verfasst. Man liest diese Texte mit grossem Gewinn.
Im praktischen Schuber und aufgeteilt in sechs Teile lässt sich das klavieristische Oeuvre Schumanns am besten lesenderweise nachverfolgen.
Vielleicht ist die wissenschaftlich-kritische Neuausgabe seiner 38 Klavierwerke, die erste seit Clara Schummans Pioniertat vor 120 Jahren, der wichtigste Beitrag zum Schumann-Jahr 2010.