Le surnom de ce dernier concerto que Saint-Saëns composa pour son instrument de prédilection, possède une double signification. D’une part ce concerto fut composé dans une fébrile précipitation au printemps 1896 en Égypte, à Luxor et au Caire. D’autre part le compositeur utilisa des éléments de la musique égypto-orientale. Il écrivit même plus tard: «La seconde partie est une façon de voyage en Orient qui va même, dans l’épisode en fa dièse, jusqu’en Extrême-Orient. Le passage en sol est un chant d’amour nubien que j’ai entendu chanter par les bateliers sur le Nil.»
Contenu/Détails
- Degré de difficulté (Explanation)
- Autres titres du même degré de difficulté
Youtube
Préface
À partir de la fin des années 1880, Camille Saint-Saëns (1835 – 1921) fuit tous les ans l’hiver froid et humide de Paris pour aller se réfugier sous des climats plus cléments, de préférence aux îles Canaries ou en Afrique du Nord. C’est ainsi en Égypte qu’il compose son 5e et dernier Concerto pour piano en Fa majeur op. 103 au printemps 1896, mis au propre … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Camille Saint-Saëns
Saint-Saëns fut l’un des musiciens les plus éclectiques de la seconde moitié du XIXe s. en France. Considéré comme un compositeur de la veine classique il a également composé des œuvres au caractère sonore impressionniste et une œuvre avec des quarts de tons. Critique musical et auteurs d’écrits sur la musique, il a participé aux premières éditions intégrales des œuvres de Rameau et de Gluck.
1835 | Né le 9 octobre à Paris. Formation musicale précoce et complète. |
1848–52 | Études au Conservatoire de Paris. |
1853 | Organiste à Saint-Merry à Paris. |
1853–59 | Premières grandes œuvres: 1re et 2e Symphonies op. 2 (1853) et op. 55 (1859), 1er Concerto pour piano op. 17 (1858), 1er Concerto pour violon op. 20 (1859), Messe op. 4 (1856); il tente d’acquérir des formes personnelles. |
1857–77 | Organiste à la Madeleine. |
1861–65 | Il enseigne à l’École de Musique Classique et Religieuse Niedermeyer. |
1871 | Fondation de la Société Nationale de musique. |
1871–77 | Composition de poèmes symphoniques, «Le rouet d’Omphale» (1871), «Phaéton» (1873), «Danse macabre» (1874), «La jeunesse d’Hercule» (1877). |
1876 | Il assiste à une exécution du Ring à Bayreuth. |
1877 | Exécution de l’opéra «Samson et Dalila» à Weimar. |
1881 | Membre de l’Académie des Beaux-Arts. |
1883 | Exécution de l’opéra «Henry VIII» à Paris. |
1885 | Publication du livre «Harmonie et mélodie». |
1886 | Exécution à Londres de la Symphonie avec orgue (3e Symphonie en Ut mineur): œuvre majeure avec des transformations thématiques sur le modèle lisztien. Composition du «Carnaval des animaux» dont il interdit la publication tout au long de sa vie. |
1899 | Publication du livre «Portraits et souvenirs». |
1900 | Cantate «Le feu céleste» à la gloire de l’électricité et à l’occasion de l’inauguration de l’Exposition universelle. |
1921 | Meurt le 16 décembre à Alger. |
Henle’s uitgave is voortreffelijk. Saint-Saëns’ ordelijke werkwijze draagt er mede zorg voor dat er geen grote redactionele vragen liggen. Dit is bovendien ook qua bladspiegel weer een zeer geslaagde uitgave, waarin de allesbehalve gemakkelijke pianopartij bedrieglijk eenvoudig en overzichtelijk wordt weergegeven.