Déjà accueilli avec enthousiasme par les contemporains, l’unique concerto pour violon de Brahms reste encore aujourd’hui un morceau de répertoire majeur. Témoignage de la collaboration fructueuse qui s’était établie entre le compositeur et Joseph Joachim, est la cadence écrite et ajoutée par ce dernier. La réduction pour piano originale de Brahms, particulièrement exigeante sur le plan pianistique, a fait l’objet d’un «élagage» prudent pour la présente édition de la part de Johannes Umbreit. Se basant sur le texte de la «Neue Brahms-Gesamtausgabe» (nouvelle édition complète des œuvres de Brahms), la présente édition Urtext reproduit en annexe une variante, jusqu’ici inédite dans les éditions pour la pratique, de la cadence de Joachim. Outre les doigtés et annotations originaux, elle présente aussi les propositions de doigté de Frank Peter Zimmermann.
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Préface
Le CONCERT für VIOLINE mit Begleitung des Orchesters op. 77 de Johannes Brahms (Concerto pour violon et orchestre op. 77) compte parmi les concertos de violon les plus importants du XIXe siècle. De même que dans le cas des œuvres apparentées de Ludwig van Beethoven, Felix Mendelssohn Bartholdy, Robert Schumann, Antonín Dvorák, Piotr Ilitch Tchaïkovski et Max Bruch, ce … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Johannes Brahms
Son œuvre considérable comprend de la musique de chambre, des œuvres pour piano, de nombreuses compositions pour chœur et des lieder (parmi lesquels des compositions sur des textes de chants populaires) ainsi que les grandes pages orchestrales des années 1870 et 80. Ses compositions sont marquées par le procédé de la variation à développement. Il passe à la fois pour avoir été aux antipodes de la Nouvelle École allemande animée par Liszt et le représentant de la «musique absolue».
1833 | Né le 7 mai à Hambourg en tant que fils d’un musicien. À l’âge de 7 ans il prend ses premières leçons de piano chez Willibald Cossel, puis chez Eduard Marxen. Premières auditions publiques à partir de 1843. |
1853 | Lors d’une tournée de concerts dans les villes allemandes, il fait la connaissance de Schumann qui, dans son article «Neue Bahnen» (Nouvelles voies) l’annonce comme le grand compositeur à venir. Il noue avec Clara Schumann une profonde amitié qui tiendra toute sa vie. |
1854–57 | 1er Concerto pour piano en Ré mineur op. 15. |
1857–59 | Chef de chœur, pianiste et enseignant à la cour princière de Detmold. |
1859–61 | Direction du chœur de femmes de Hambourg. |
1860 | Manifeste contre les «Nouveaux Allemands» autour de Liszt. |
1863 | Cantate «Rinaldo» op. 50. |
1863 | Directeur de l’Académie de chant de Vienne. |
1868 | Exécution partielle du «Requiem allemand» op. 45 à Vienne (création de l’œuvre intégrale en 1869 à Leipzig). |
1871–74 | Directeur artistique de la Société des Amis de la Musique à Vienne. |
1873 | Variations sur un thème de Haydn op. 56a pour orchestre. |
à partir de 1877 | Son œuvre symphonique débute par la 1re Symphonie en Ut mineur op. 68 (commencée en 1862), composition de la 2e Symphonie en Ré majeur op. 73 (1877), 3e Symphonie en Fa majeur op. 90 (1883), 4e Symphonie en Mi mineur op. 98 (1884-1885): thèmes expressifs, style de type musique de chambre. |
à partir de 1878 | Voyages en Italie. |
1878 | Concerto pour violon en Ré majeur op. 77 pour Joseph Joachim. |
1881 | 2e Concerto pour piano en Si bémol majeur op. 83 avec Scherzo. |
1886 | Président d’honneur du Tonkünstlerverein de Vienne. |
1897 | Vier ernste Gesänge (Quatre chants sérieux) op. 121. Meurt le 3 avril à Vienne. |
Die vom Henle Verlag vorgelegte neue Ausgabe dieses Standardwerkes der Violinliteratur ist ein Musterbeispiel für eine Edition mit höchsten Qualitätsansprüchen. Einmal mehr wird der renommierte Verlag seinem exzellenten Ruf für Zuverlässigkeit und Praxisnähe gerecht. ... Für den historisch interessierten wie auch praxisbezogenen Geiger hält diese Ausgabe einen wahren Trumpf bereit: Es ist das Hinzufügen der Joachim-Kadenz in einer heute nicht bekannten, kürzeren Fassung, die von Brahms gegenüber der überall üblichen längeren Version bevorzugt wurde. ... Im Gegensatz zu manch älteren Ausgaben mit teilweise problematischen und praxisfernen Fingersätzen, die nicht dem heutigen Stand der Spieltechnik entsprechen, fühlt man sich als Geiger mit den Spielanweisungen von Frank Peter Zimmermann gleichsam an die Hand genommen und wird auf die denkbar beste Art durch die technischen Anforderungen dieser berühmten Violinstimme geleitet. ... Das für das Auge angenehme Layout und das hochwertige Papier runden diese mustergültige Ausgabe ab. Sie gehört in das Notenarchiv jedes an diesem Werk ernsthaft Interessierten, sei er Student, Lehrer, Laie, Musiker oder "bloß" Bewunderer dieser großartigen Seiten der Violinliteratur.