Edvard Grieg développa son propre langage musical nordique en s’inspirant de la musique traditionnelle norvégienne dont le caractère populaire rejaillit souvent dans ses œuvres. Ainsi parurent en 1903 ses Danses paysannes norvégiennes («Slåtter») pour piano op. 72. Ces adaptations plutôt exigeantes de danses tirées d’un recueil de Johan Halvorsen portent des titres tels que «Springdans de Wästafa», «Marche nuptiale de Telemarken», ou «La jeune fille de Kivledal». Ces dix-sept pièces sont particulièrement recommandées aux pianistes curieux de découvrir les œuvres de Grieg d’inspiration populaire norvégienne autrement qu’à travers les plus connues telles que les «Pièces lyriques» et les «Danses norvégiennes» op. 35.