Edvard Grieg développa son propre langage musical nordique en s’inspirant de la musique traditionnelle norvégienne dont le caractère populaire rejaillit souvent dans ses œuvres. Ainsi parurent en 1903 ses Danses paysannes norvégiennes («Slåtter») pour piano op. 72. Ces adaptations plutôt exigeantes de danses tirées d’un recueil de Johan Halvorsen portent des titres tels que «Springdans de Wästafa», «Marche nuptiale de Telemarken», ou «La jeune fille de Kivledal». Ces dix-sept pièces sont particulièrement recommandées aux pianistes curieux de découvrir les œuvres de Grieg d’inspiration populaire norvégienne autrement qu’à travers les plus connues telles que les «Pièces lyriques» et les «Danses norvégiennes» op. 35.
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Concernant le compositeur

Edvard Grieg
Compositeur norvégien le plus important du XIXe s. et promoteur de la musique populaire norvégienne. Principalement connu par ses pièces de caractère lyriques.
1843 | Né le 15 juin à Bergen, fils d’un marchant et consul britannique; cours de piano de bonne heure auprès de sa mère qui était pianiste. |
1858–62 | Études au conservatoire de Leipzig. |
1862 | Concerts en Norvège. |
1863 | Copenhague, soutenu par Niels W. Gade. |
à partir de 1864 | S’intéresse à la musique populaire norvégienne qui se retrouve dans ses compositions. |
1866 | Percée avec un concert comportant de la musique norvégienne. Chef d’orchestre de la Société Philharmonique. |
1867 | Premier des 10 recueils de pièces lyriques pour piano op. 12 avec des compositions pour piano relativement simples. |
1868/69 | Composition du Concerto pour piano en La mineur op. 16 qui se réfère au concerto pour piano de Schumann. |
1869 | «25 mélodies populaires et danses norvégiennes» op. 17 pour piano. |
1873 | Commence à travailler à l’opéra «Olav Trygvason» op. 50 d’après Bjørnson, demeuré inachevé. |
1874 | Bénéficiaire d’une bourse d’État pour la composition. |
1874/75 | Composition de la musique de scène op. 23 pour «Peer Gynt» d’Ibsen, d’où seront issues les Suites pour orchestre «Peer Gynt». |
1876 | Assiste à la création à Bayreuth de l’«Anneau des Niebelungen» de Wagner. |
1880–82 | Chef d’orchestre de la Société de musique «Harmonies» à Bergen. Après cela il n’accepta plus d’autres postes. |
1883 | Se rend à Bayreuth où il entend «Parsifal» de Wagner. |
1884 | Il compose «Du Temps de Holberg» op. 40, son œuvre la plus populaire. |
à partir de 1885 | Il emménage dans sa villa «Troldhaugen» (près Bergen). Composition et révision d’œuvres plus anciennes au cours du printemps et de l’été, tournées de concerts à l’automne et en hiver. |
1891 | Composition de la «Suite lyrique» op. 54, orchestrée en 1905. |
1907 | Il meurt le 4 septembre à Bergen. |