Difficiles sur le plan technique, les études «Waldesrauschen» (Murmures de la forêt) et «Gnomenreigen» (Ronde des lutins) furent composées tardivement à une période où l’on ne s’attend pas à de telles pièces virtuoses. En effet, Liszt les composa en 1862 à Rome et elles furent destinées à la Große theoretisch-praktische Klavierschule (Grande méthode théorique et pratique de piano) de Siegmund Lebert et Ludwig Stark. Il honora par là une promesse de longue date. Liszt officiait entretemps comme professeur au sein d’une grande communauté d’élèves. Il dédia ces deux études parues aussi hors de cette méthode en 1863 à son brillant et talentueux élève Dionys Pruckner qui, à l’instar d’autres élèves de Liszt, les joua fréquemment en concert.
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Préface
«J’ai également prévu de m’occuper bientôt des contributions promises à Monsieur Stark pour la méthode de piano. Veuillez en attendant transmettre mes sentiments les meilleurs à Monsieur Lebert, et assurez-le qu’il me tient à cœur de réaliser la tâche que l’on m’a assignée de façon satisfaisante» – voici ce qu’écrivit Liszt le 17 août 1861 à … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Franz Liszt
Le célèbre virtuose du piano du XIXe s. est considéré comme l’une des figures d’artiste et de compositeur les plus influentes de ce que l’on appelle la Nouvelle École allemande (avec Berlioz et Wagner). Son immense œuvre musicale comprend au premier plan des œuvres pour piano seul, parmi lesquelles de nombreuses transcriptions; il développe en outre le poème dit symphonique. Ses œuvres chorales sacrées et profanes ainsi que ses mélodies sont tout aussi importantes.
1811 | Né le 22 octobre à Doborján (auj. Raiding en Autriche), fils d’un fonctionnaire au service du prince Esterházy. Premiers cours de piano auprès de son père, premiers essais de composition, première audition publique à l’âge de 9 ans. | |
1822 | La famille s’installe à Vienne. Suit les cours de Carl Czerny et d’Antonio Salieri. | |
1823 | La famille s’installe à Paris. Cours de composition chez Ferdinando Paër et Antonín Reicha (1826). Se produit dans des salons, concerts. | |
1824–27 | Tournées de concert en France, en Angleterre et en Suisse. Composition de paraphrases d’opéras pour piano. | |
1830 | Rencontre avec Berlioz, lectures et études. Il devient l’un des pianistes et professeurs de piano les plus appréciés de la société parisienne. | |
1835 | Il s’installe en Suisse avec la comtesse Marie d’Agoult. C’est là que naît Blandine-Rachel leur premier enfant. Par ailleurs, il continue à donner des concerts à Paris. | |
à partir de 1839 | Incessantes tournées de concert à travers toute l’Europe. | |
à partir de 1847 | Poèmes symphoniques, entre autres n° 2 «Tasso: lamento e trionfo», n° 1 «Ce qu‘on entend sur la montagne», «Faust-Symphonie», «Dante-Symphonie» ainsi que «La Bataille des Huns» [n° 11]. | |
1848–61 | Maître de chapelle à Weimar; il s’engage pour la musique «progressiste» (Wagner, Schumann, Berlioz). | |
1857–62 | Oratorio «La Légende de sainte Élisabeth». | |
1861–68 | Séjour à Rome. | |
1865 | Reçoit les Ordres mineurs. | |
1866–72 | Oratorio «Christus». | |
1871 | Nommé conseiller à la cour de Hongrie; il vit à Rome, Weimar et Budapest. | |
1886 | Meurt le 31 juillet à Bayreuth. |