Les six pièces constituant cette petite suite furent composées entre 1893 et 1896 et inspirées par Hélène Bardac, fille d’une cantatrice amie. Née en 1892, la demoiselle était surnommée «Dolly» (petite poupée) à cause de sa silhouette menue et délicate. Les numéros, pour la plupart écrits pour son anniversaire ou le Nouvel An, reflètent le monde de l’enfant grandissant, de la berceuse à la danse pleine de tempérament. Mais le tout n’a pas été pris trop au sérieux par Fauré comme le démontrent les allusions subtiles à sa propre musique et à celle d’autres compositeurs. Ces pièces, vite devenues populaires, contiennent, malgré leur structure de base simple, de nombreuses finesses harmoniques et rythmiques caractéristiques du compositeur français – «musique pour enfants» qui convient aussi parfaitement aux adultes.
Contenu/Détails
- Dolly op. 56
- Berceuse op. 56,1
- Mi-a-ou op. 56,2
- Le Jardin de Dolly op. 56,3
- Kitty-Valse op. 56,4
- Tendresse op. 56,5
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Préface
L’œuvre pour piano de Gabriel Fauré (1845 – 1924) est vaste, mais ne comporte que deux compositions originales à quatre mains: les Souvenirs de Bayreuth (1888) écrits en collaboration avec André Messager et parus à titre posthume, ainsi que la Suite Dolly op. 56 en six parties (1893 – 96). Cette Suite est dédiée à Hélène Bardac (1892 – 1985) dont … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Gabriel Fauré
Représentant majeur de la musique française autour de 1900. Son œuvre se concentre – par-delà divers genres – autour de la mélodie, la musique pour piano (Nocturnes, Barcarolles, Impromptus, Valse-Caprice) et la musique de chambre.
1845 | Né le 12 mai à Pamiers (Ariège), fils d’un instituteur. |
1854–65 | Fréquente l’École de musique classique et religieuse (fondée par L. Niedermeyer) où sont formés les musiciens d’église ; élève de Saint-Saëns (à partir de 1861). |
1866–70 | Organiste à l’église Saint-Sauveur de Rennes. |
1871 | Après divers postes d’organiste à Paris, il devient organiste-assistant à Saint-Sulpice aux côtés de Saint-Saëns. Il fait partie des fondateurs de la Société nationale de musique. Ses œuvres sont exécutées lors des concerts de cette Société. |
1874 | Création de sa «Suite d’orchestre» en Fa majeur («Symphonie n° 1»), une compilation de pièces existantes. |
1875/76 | Sonate pour violon n° 1 en La majeur op. 13. |
1876–79 | Quatuor avec piano n° 1 en Ut mineur op. 15. |
1877 | Maître de chapelle à la Madeleine de Paris. |
1876/78 | Création de la composition pour chœur «Les Djinns» op. 12. |
à partir de 1879 | Assiste à des exécutions d’œuvres de Wagner, se distancie de Wagner au plan de la composition. |
1885 | Création de la 2e Symphonie en Ré mineur, plus tard détruite. |
1887/88 | Requiem op. 48. |
1891 | «Cinq Mélodies ‘de Venise’» op. 58 sur des textes de Verlaine. |
1892–94 | «La bonne chanson» op. 61 sur des textes de Verlaine. |
1896 | Succède à Dubois à la Madeleine. Obtient une classe de composition au Conservatoire. |
1900 | Création de la Tragédie lyrique «Prométhée» op. 82. |
1905–20 | Directeur du Conservatoire. |
1909 | Président de la Société musicale indépendante. |
1913 | Création à Monte-Carlo de l’opéra «Pénélope». |
1919 | Cycle de mélodies «Mirages» op. 113 avec de nettes caractéristiques de son style moderne tardif. |
1924 | Meurt le 4 novembre à Paris. |
De melodische wendingen en harmonische rijkdom in combinatie met de verassende modulaties en levendige ritmes maken deze stukken tot een aantrekkelijke suite voor pianisten van alle leeftijden en speelniveaus.
Le Pas espagnol ist zugleich die technisch anspruchvollste Komposition des ganzen Zyklus. Beide Parts sind gleichermaßen virtuos und erfordern schon ein recht hohes Maß an pianistischem Können. Für Kinderhände ist das sicher zu schwer. Alle anderen Stücke sind aber auch für kleine Pianisten machbar. Das Querformat der Ausgabe ist da ebenfalls von Vorteil. Die vorliegende Edition aus dem Hause Henle entspricht in allen Punkten den hohen Standards einer Urtext-Ausgabe.