Les Fantaisies op. 116 de Johannes Brahms furent probablement composées avec les Intermezzi op. 117 durant le séjour qu’il fit au cours de l’été 1892 à Bad Ischl, dans le Salzkammergut. Cet endroit l’inspirait visiblement à composer de la musique pour piano seul, puisque l’année suivante, il travailla à d’autres cycles. Parmi ces oeuvres tardives tout imprégnées de mélancolie, l’opus 116 se détache par ses contrastes. Quatre Intermezzi «rêveurs» (selon les dires de Clara Schumann) alternent avec trois Capricci «profondément passionnés». Du pur Brahms à sept reprises, mais de difficulté moyenne et donc pas réservé uniquement aux virtuoses. Notre révision repose sur le texte musical de la nouvelle édition complète des oeuvres de Brahms.
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Préface
Après une interruption relativement longue, Johannes Brahms (1833 – 97) recommença à écrire pour le piano au cours de son séjour à Ischl à l’été 1892, y composant les sept Fantasien op. 116 ainsi que les trois Intermezzi op. 117. Rien ne vient étayer les suppositions selon lesquelles une partie de ces pièces, ou certaines parties d’entre elles, auraient … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Johannes Brahms
Son œuvre considérable comprend de la musique de chambre, des œuvres pour piano, de nombreuses compositions pour chœur et des lieder (parmi lesquels des compositions sur des textes de chants populaires) ainsi que les grandes pages orchestrales des années 1870 et 80. Ses compositions sont marquées par le procédé de la variation à développement. Il passe à la fois pour avoir été aux antipodes de la Nouvelle École allemande animée par Liszt et le représentant de la «musique absolue».
1833 | Né le 7 mai à Hambourg en tant que fils d’un musicien. À l’âge de 7 ans il prend ses premières leçons de piano chez Willibald Cossel, puis chez Eduard Marxen. Premières auditions publiques à partir de 1843. |
1853 | Lors d’une tournée de concerts dans les villes allemandes, il fait la connaissance de Schumann qui, dans son article «Neue Bahnen» (Nouvelles voies) l’annonce comme le grand compositeur à venir. Il noue avec Clara Schumann une profonde amitié qui tiendra toute sa vie. |
1854–57 | 1er Concerto pour piano en Ré mineur op. 15. |
1857–59 | Chef de chœur, pianiste et enseignant à la cour princière de Detmold. |
1859–61 | Direction du chœur de femmes de Hambourg. |
1860 | Manifeste contre les «Nouveaux Allemands» autour de Liszt. |
1863 | Cantate «Rinaldo» op. 50. |
1863 | Directeur de l’Académie de chant de Vienne. |
1868 | Exécution partielle du «Requiem allemand» op. 45 à Vienne (création de l’œuvre intégrale en 1869 à Leipzig). |
1871–74 | Directeur artistique de la Société des Amis de la Musique à Vienne. |
1873 | Variations sur un thème de Haydn op. 56a pour orchestre. |
à partir de 1877 | Son œuvre symphonique débute par la 1re Symphonie en Ut mineur op. 68 (commencée en 1862), composition de la 2e Symphonie en Ré majeur op. 73 (1877), 3e Symphonie en Fa majeur op. 90 (1883), 4e Symphonie en Mi mineur op. 98 (1884-1885): thèmes expressifs, style de type musique de chambre. |
à partir de 1878 | Voyages en Italie. |
1878 | Concerto pour violon en Ré majeur op. 77 pour Joseph Joachim. |
1881 | 2e Concerto pour piano en Si bémol majeur op. 83 avec Scherzo. |
1886 | Président d’honneur du Tonkünstlerverein de Vienne. |
1897 | Vier ernste Gesänge (Quatre chants sérieux) op. 121. Meurt le 3 avril à Vienne. |
A short preface and commentary is in each volume, completing impressive and desirable editions of these masterpieces.