Les éléments du folklore espagnol sont prédominants dans les compositions de Sarasate, mais certaines œuvres notables font également appel à des mélodies et des danses typiques d’autres pays. Au nombre des plus populaires d’entre elles, figure, à côté des Airs bohémiens («Zigeunerweisen»), Introduction et Tarentelle. Sarasate érige ici un monument musical durable à la tarentelle, cette danse incandescente du Sud de l’Italie. Après la version pour violon et piano, composée en 1899, Sarasate coucha sur le papier un an plus tard la mouture pour violon et orchestre. Dans cette première édition urtext, toutes les sources autographes conservées ont été prises en considération. Augustin Hadelich s’est chargé d’annoter la virtuose partie de violon pour les éditions G. Henle.