Liszt, l’un des plus grands pianistes virtuoses de son temps, transcrivit un nombre impressionnant d’oeuvres d’autres compositeurs pour son instrument de prédilection – oeuvre clé du XIXe siècle, le Tristan et Isolde de Wagner en fit tout naturellement partie. C’est de sa géniale transcription pour piano de la célèbre scène finale («Mild und leise, wie er lächelt») que provient par ailleurs le titre communément employé aujourd’hui de «Mort d’Isolde» – Wagner parlait encore de «transfiguration» d’Isolde. Nous présentons ce morceau raffiné, mais pas d’‘une difficulté insurmontable, dans une édition Urtext de la meilleure qualité, incluant les doigtés originaux du maître du clavier. Le texte chanté de cette scène finale du drame est par ailleurs reproduit en annexe à notre édition.
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Préface
On ne saurait surestimer l’importance qu’eut Franz Liszt (1811–86) sur la production de Richard Wagner (1813– 83). Dans les années 1850, les œuvres du compositeur hongrois, notamment ses poèmes symphoniques, influencèrent fortement le musicien allemand par leurs harmonies révolutionnaires et leur travail motivique. En outre, Liszt défendit avec acharnement la … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Franz Liszt
Le célèbre virtuose du piano du XIXe s. est considéré comme l’une des figures d’artiste et de compositeur les plus influentes de ce que l’on appelle la Nouvelle École allemande (avec Berlioz et Wagner). Son immense œuvre musicale comprend au premier plan des œuvres pour piano seul, parmi lesquelles de nombreuses transcriptions; il développe en outre le poème dit symphonique. Ses œuvres chorales sacrées et profanes ainsi que ses mélodies sont tout aussi importantes.
1811 | Né le 22 octobre à Doborján (auj. Raiding en Autriche), fils d’un fonctionnaire au service du prince Esterházy. Premiers cours de piano auprès de son père, premiers essais de composition, première audition publique à l’âge de 9 ans. | |
1822 | La famille s’installe à Vienne. Suit les cours de Carl Czerny et d’Antonio Salieri. | |
1823 | La famille s’installe à Paris. Cours de composition chez Ferdinando Paër et Antonín Reicha (1826). Se produit dans des salons, concerts. | |
1824–27 | Tournées de concert en France, en Angleterre et en Suisse. Composition de paraphrases d’opéras pour piano. | |
1830 | Rencontre avec Berlioz, lectures et études. Il devient l’un des pianistes et professeurs de piano les plus appréciés de la société parisienne. | |
1835 | Il s’installe en Suisse avec la comtesse Marie d’Agoult. C’est là que naît Blandine-Rachel leur premier enfant. Par ailleurs, il continue à donner des concerts à Paris. | |
à partir de 1839 | Incessantes tournées de concert à travers toute l’Europe. | |
à partir de 1847 | Poèmes symphoniques, entre autres n° 2 «Tasso: lamento e trionfo», n° 1 «Ce qu‘on entend sur la montagne», «Faust-Symphonie», «Dante-Symphonie» ainsi que «La Bataille des Huns» [n° 11]. | |
1848–61 | Maître de chapelle à Weimar; il s’engage pour la musique «progressiste» (Wagner, Schumann, Berlioz). | |
1857–62 | Oratorio «La Légende de sainte Élisabeth». | |
1861–68 | Séjour à Rome. | |
1865 | Reçoit les Ordres mineurs. | |
1866–72 | Oratorio «Christus». | |
1871 | Nommé conseiller à la cour de Hongrie; il vit à Rome, Weimar et Budapest. | |
1886 | Meurt le 31 juillet à Bayreuth. |
De uitgave is prachtig vormgegeven. Liszts 'Augenmusik' doet niet alleen wonderen in de concertzaal maar ook in druk!