Cette pièce maîtresse de la littérature de contrebasse prolonge la toute récente mais importante section de notre catalogue: une œuvre musicalement attrayante, truffée de raffinements techniques, et régulièrement choisie, à juste titre, comme morceau imposé pour les auditions de recrutement ou les concours: tenant compte de l’«accord viennois» en usage à l’époque, notre édition comporte en outre une partie de soliste avec notation des doigtés des accords. Les réductions pour piano en Ré majeur et en Mi majeur (!) peuvent s’utiliser pour l’accompagnement de la contrebasse en version soliste ou orchestrale. L’éditeur, Tobias Glöckler, propose également, en alternative aux fameuses cadences de Sperger, deux cadences propres, d’une belle sonorité et d’une grande sûreté de style.
Contenu/Détails
- Concerto pour contrebasse Krebs 172
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Préface
On considère aujourd’hui le Concerto pour contrebasse en «Mi majeur» (catalogue Krebs, 172) de Carl Ditters von Dittersdorf (1739–1799) comme l’exemple par excellence du concerto classique pour contrebasse. Ce Concerto, probablement la pièce de contrebasse la plus connue et la plus jouée, est aussi devenu depuis longtemps pratiquement incontournable dans les concours … poursuivre
Concernant le compositeur
Carl Ditters von Dittersdorf
Compositeur et violoniste autrichien de l’ère pré-classique. Son œuvre particulièrement abondante tient à son parcours professionnel: de nombreuses œuvres ont bien souvent vu le jour dans l’urgence, pour les cérémonies annuelles de ses patrons. Il écrivit entre autres 130 symphonies, des opéras-comiques, des opéras, de la musique de chambre ainsi que des cantates, oratorios et messes.
| 1739 | Né le 2 novembre à Laimgrube près de Vienne. |
| à partir de 1746 | Il prend des leçons de violon auprès de Joseph Ziegler et d’autres. Il est soliste à l’abbaye bénédictine de Notre-Dame-aux-Écossais à Vienne. |
| 1751 | Au mois de mars il entre au service du prince Joseph Friedrich von Sachsen-Hildburghausen. Il devient l’élève de Giuseppe Trani. |
| à partir de 1754 | Il étudie la composition auprès de Giuseppe Bonno. |
| à partir de 1761 | Il est engagé au Hofburgtheater et s’établit en tant que virtuose. |
| 1764 | Maître de chapelle de l’évêque de Großwardein, Adam Paráchich. C’est là qu’il compose des symphonies ainsi que de la musique vocale à usage liturgique. |
| 1769 | Le 1er novembre il entre au service du comte Philipp Schaffgotsch, prince-évêque de Wroclaw (Breslau), au château de Johannesberg à Jauernig (Silésie). |
| 1770 | Promu Chevalier de l’Ordre de l’Éperon d’or. |
| 1773 | Le 5 juin il est élevé au rang de la noblesse. |
| 1776 | Création, le 11 juillet, au Burgtheater à Vienne de son opéra-comique «L’Apothicaire et le docteur». |
| 1786 | Création à Vienne au mois de mai de ses douze symphonies d’après les Métamorphoses d’Ovide. |
| 1794–1797 | Composition de 10 opéras-comiques sur des livrets dont il est l’auteur ainsi que de musique de scène pour le théâtre de la cour du duc Friedrich August von Braunschweig-Oels. |
| 1799 | Il meurt le 24 octobre au château de Neuhof en Bohême. |
I want to congratuate you for your excellent cadenza for the Dittersdorf concerto. I grew up with the old edition and had to alter the cadenza or help my students compose their own. Your cadenza is truly stylish, organic and challenging. I very much like the D minor bit which reminded me of C.Ph.E. Bach and papa Haydn. Keep up the good work.
... das hier zu besprechende Kontrabasskonzert in E-Dur (Krebs 172) gilt sogar als das vielleicht wichtigste Kontrabasskonzert der Klassik überhaupt. Entsprechend ist die Edition des Henle-Verlags natürlich keineswegs die erste Ausgabe des Werkes. Doch selbst für Kontrabassisten, die bereits eine andere Augabe ihr eigen nennen, gibt es gute Gründe, sich auch die Henle-Ausgabe zuzulegen.
Du beau travail éditorial qui redonne des lettres de noblesse au plus méconnu des instruments à cordes.
In un periodo in cui le esecuzioni su strumenti originali sono diventate meno rare, speriamo che questa nuova uscita incentivi anche i contrabbassisti ad un approccio filologico al proprio repertorio.
Breitkopf and Henle have now done Dittersdorf proud, with a new critical edition (...) I hope players will convert to this edition.
Mit wissenschaftlicher Akribie und nach exaktem Quellenstudium hat der Dresdener Bassist Tobias Glöckler zunächst eine Fassung für Kontrabass und Klavier veröffentlicht und dazu auch eigene Kadenzen geschrieben. Für diese Urtext-Ausgabe wurde Glöckler mit dem Deutschen Musikeditionspreis ausgezeichnet. Nun folgte in einer Gemeinschaftsproduktion von Breitkopf und Henle die Partitur. (...) Nun sind endlich historisch richtige Aufführungen des wohlbekannten Konzerts möglich. Es dauert etwa zwanzig Minuten. Die Öffentlichkeit kann sich darauf freuen.
The excellent editing is more transparent than that of previous editions .… Moreover, this edition allows several performance options due to the two piano parts (in D and E) and the four bass parts. … The piano reduction … is more successful than that of the Yorke and Hofmeister editions, including readily manageable page turns and Henle’s usual high standards of accuracy and clarity.
This edition is a gem. It is to be valued for the attention to detail, the wealth of historical knowledge, and the information on performance practice and Viennese tuning. Congratulations to Mr. Glöckler and G. Henle Verlag. One hopes that we see many more high quality, scholarly editions from them.
… in working from the oldest available source material, and in championing the historic Viennese tuning, editor Tobias Glöckler has sought to make good the errors and misconceptions present in many existing editions, and provides a compelling reason for seeking out the peg winder and miscellaneous old strings. … Glöckler’s comprehensive edition allows for four different performance options … Learning the system from scratch is rendered unnecessary thanks to Glöckler’s fingering notation, which indicates pitches as though for a fourths-tuned bass. This provides quick and easy access to the tuning but makes it essential to follow Glöckler’s string and fingering choices. In addition to his meticulous scholarship, Glöckler presents two sparkling new cadenzas, stylistically appropriate, splendidly virtuosic, and tweaked to fit the different tunings.
Riduzione e parte sono realizzati in modo esemplare nella grafica austeramente impeccabile che distingue la casa di Monaco de Baviera. Il teso musicale è preceduto da un’introduzione storico-critica (quanto mai interessante e necessaria) nella quale il curatore esplicita scelte e criteri che hanno guidato la realizzazione di quella che si propone come l’edizione di riferimento di un testo imprescindibile per qualunque contrabbassista.
Tobias Glöcklers Editionsarbeit vermittelt einerseits einen klaren Einblick in die Quellenlage, legt aber auch Zeugnis ab vom Willen, einen gut austarierten Kompromiss zu finden zwischen historischer Genauigkeit und Nähe zur heutigen Spielpraxis.