Jan Hugo Voříšek (1791–1825), né donc l’année de la mort de Mozart, est, à notre avis, le plus brillant compositeur contemporain de Beethoven en Bohème. Il connaît actuellement une petite renaissance bien méritée. Édité par Dana Zahn, ce choix de pièces pour piano se concentre sur des œuvres de petite dimension (Impromptus, Fantaisie, Variations), mais propose également la délicieuse Sonate pour piano en si bémol mineur Quasi una Fantasia (op. 20).
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Concernant le compositeur

Jan Hugo Voríšek
Compositeur, pianiste et organiste originaire de Bohême dont les œuvres pointent en direction de l’avènement du premier romantisme musical. Il fut ainsi le premier à utiliser le terme d’impromptu dans la littérature pour piano. Outre son œuvre de compositeur, il fut l’un des pianistes les plus sollicités de Vienne. Il composa entre autres des lieder, des cantates, de la musique de chambre et des œuvres pour orchestre.
1791 | Né le 11 mai à Vamberk dans une famille de cantors. |
à partir de 1794 | Son père lui donne ses premières leçons de violon. Dès son enfance il commence à composer et joue en public. |
à partir de 1800 | Il poursuit des études de philosophie à Prague. |
vers 1804 | Il devient l’élève de Václav Jan Tomášek. Ses compositions sont créées à Prague. |
à partir de 1813 | Il suit, à Vienne, l’enseignement de Johann Nepomuk Hummel. Ses 12 rhapsodies pour piano op. 1 recueillent les louanges de Beethoven. |
à partir de 1814 | Voříšek s’engage auprès de la Société des Amis de la musique comme répétiteur des chœurs, chef d’orchestre et organiste. |
1816 | Il hérite des élèves de Hummel. |
vers 1819 | Composition de la Sonate pour piano et violon op. 5. |
1822 | Voříšek devient deuxième organiste de la cour. |
1823 | Composition de la célèbre Symphonie en Ré majeur op. 23. |
1824 | Il devient le grand organiste de la cour de Vienne et est nommé membre d’honneur de l’Association musicale de Styrie. |
1825 | Il meurt le 19 novembre de la tuberculose. |