Les huit Klavierstücke op. 76 virent en majorité le jour durant l’été 1878, dans la résidence d’été de Brahms à Pörtschach, au bord du Wörthersee. Theodor Billroth, un ami intime du compositeur, fit l’éloge des nouvelles œuvres en ces termes: «Ce sont des pièces somptueuses, belles et intéressantes à jouer. Elles tombent si bien sous les doigts de tout musicien quelque peu habitué à la technique de Schumann et de Chopin, que c’est un réel plaisir de les travailler.» Comme le volume «Klavierstücke» est paru en 2011 dans l’édition complète des œuvres de Brahms (HN 6014), nous remplaçons l’ancien HN 118 par ce nouveau volume réunissant les «pièces somptueuses» dans le texte musical de l’édition complète et accompagnées d’informations révélatrices relatives à leur genèse et leur publication.
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Préface
Après la publication en 1854 du premier morceau pour piano conservé de Johannes Brahms (1833–97), à savoir son Scherzo op. 4, et deux ans plus tard, celle de ses quatre Balladen op. 10, il s’écoula une longue période avant que le compositeur ne publie d’autres pièces pour cet instrument. Dans ce domaine, auquel appartiennent également les trois Sonates op. 1, 2 et … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Johannes Brahms
Son œuvre considérable comprend de la musique de chambre, des œuvres pour piano, de nombreuses compositions pour chœur et des lieder (parmi lesquels des compositions sur des textes de chants populaires) ainsi que les grandes pages orchestrales des années 1870 et 80. Ses compositions sont marquées par le procédé de la variation à développement. Il passe à la fois pour avoir été aux antipodes de la Nouvelle École allemande animée par Liszt et le représentant de la «musique absolue».
1833 | Né le 7 mai à Hambourg en tant que fils d’un musicien. À l’âge de 7 ans il prend ses premières leçons de piano chez Willibald Cossel, puis chez Eduard Marxen. Premières auditions publiques à partir de 1843. |
1853 | Lors d’une tournée de concerts dans les villes allemandes, il fait la connaissance de Schumann qui, dans son article «Neue Bahnen» (Nouvelles voies) l’annonce comme le grand compositeur à venir. Il noue avec Clara Schumann une profonde amitié qui tiendra toute sa vie. |
1854–57 | 1er Concerto pour piano en Ré mineur op. 15. |
1857–59 | Chef de chœur, pianiste et enseignant à la cour princière de Detmold. |
1859–61 | Direction du chœur de femmes de Hambourg. |
1860 | Manifeste contre les «Nouveaux Allemands» autour de Liszt. |
1863 | Cantate «Rinaldo» op. 50. |
1863 | Directeur de l’Académie de chant de Vienne. |
1868 | Exécution partielle du «Requiem allemand» op. 45 à Vienne (création de l’œuvre intégrale en 1869 à Leipzig). |
1871–74 | Directeur artistique de la Société des Amis de la Musique à Vienne. |
1873 | Variations sur un thème de Haydn op. 56a pour orchestre. |
à partir de 1877 | Son œuvre symphonique débute par la 1re Symphonie en Ut mineur op. 68 (commencée en 1862), composition de la 2e Symphonie en Ré majeur op. 73 (1877), 3e Symphonie en Fa majeur op. 90 (1883), 4e Symphonie en Mi mineur op. 98 (1884-1885): thèmes expressifs, style de type musique de chambre. |
à partir de 1878 | Voyages en Italie. |
1878 | Concerto pour violon en Ré majeur op. 77 pour Joseph Joachim. |
1881 | 2e Concerto pour piano en Si bémol majeur op. 83 avec Scherzo. |
1886 | Président d’honneur du Tonkünstlerverein de Vienne. |
1897 | Vier ernste Gesänge (Quatre chants sérieux) op. 121. Meurt le 3 avril à Vienne. |
Un pur chef-d'oeuvre du romantisme tardif magnifiquement bien amené dans la présente édition.
Bijzondere vermelding verdient de lay-out waarin een zichtbaar gevoel voor de coördinatie tussen hand- een oogbewegingen een heel praktisch onderscheid tussen hoofd en bijzaken mogelijk maakt.