Comme nombre des œuvres de Schumann, l’opus 14 se présente selon deux versions, à savoir, le «Concert sans Orchestre» en trois mouvements de 1836 et, en cinq mouvements, la «Grande Sonate» datant de 1853; nous ne savons rien de précis sur les raisons de cet arrangement; toutefois l’éditeur de la première version s’est exprimé avec enthousiasme, disant qu’il tenait pour très moderne l’«idée avec le Concert». Éventuellement, Schumann a repris plus tard la suggestion du dédicataire, Ignaz Moscheles, pour qui le morceau présentait «moins les exigences d’un concerto et plus les caractéristiques d’une grande sonate». Dans notre édition révisée, qui inclut entièrement la première version, Ernst Herttrich, l’éditeur responsable, commente les deux versions dans un texte circonstancié.
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Préface
L’opus 14 de Schumann date de l’année 1836. Il fut conçu à l’origine comme Grande Sonate (c’est le titre initial de l’autographe) à cinq mouvements et deux scherzi. On ignore pourquoi le compositeur a finalement décidé de publier tout d’abord l’œuvre comme Concert sans Orchestre à trois mouvements HN_346_1853_Vorwort.fm Seite VII Donnerstag, 4. Februar … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Robert Schumann
Son œuvre est marquée par le concept de la musique poétique qu’il a lui-même forgé et qui tend à une fusion de la littérature et de la musique. Ses pièces lyriques pour piano composées jusqu’en 1839 en sont tout particulièrement exemplaires. Il s’est ensuite consacré à d’autres genres (lied, symphonie et musique de chambre entre autres).
1810 | Né à Zwickau le 8 juin, fils d’un libraire. |
à partir de 1828 | Études de droit à Leipzig, cours de piano auprès de Friedrich Wieck. Se décide pour une carrière de musicien. |
1830–39 | Compose exclusivement des œuvres pour piano, surtout des cycles, entre autres: «Papillons» op. 2 (1829-32), «Carnaval» op. 9 (1834/35), «Davidsbündlertänze» op. 6 (1837), «Scènes d’enfants» op. 15 (1837/38), «Kreisleriania» op. 16 (1838), «Novelettes» op. 21 (1838). |
1832 | Une paralysie partielle de la main droite rend impossible une carrière de pianiste. 1833 Fondation de la confrérie imaginaire du «Davidsbund». |
1835–44 | Dirige la Neue Zeitschrift für Musik (Nouveau Journal pour la Musique). |
1840 | Mariage avec Clara Wieck; 138 lieder parmi lesquels le Liederkreis op. 39 sur des poèmes d’Eichendorff, le cycle de lieder «Dichterliebe» op. 48. |
1841 | 1re Symphonie en Si bémol majeur («Symphonie du Printemps») op. 38 et 4e Symphonie en Ré mineur op. 120. |
1842 | 3e Quatuor à cordes op. 41; autres œuvres de musique de chambre. |
1843 | Professeur de composition au conservatoire de Leipzig. Oratorio «Le Paradis et la Péri» op. 50. |
1845 | Il s’installe à Dresde. Voyage en Russie. |
1845 | Concerto pour piano en La Mineur op. 54, 2e Symphonie en Ut majeur op. 61. |
1850 | Directeur général de la musique à Düsseldorf. Création à Leipzig de l’opéra «Genoveva» op. 81. Symphonie en Mi bémol majeur («Rhénane») op. 97; concerto pour violoncelle en La mineur op. 129. |
1854 | Naissance d’une amitié avec Brahms. Achèvement des Scènes de Faust. Concerto pour violon en Ré mineur pour Joseph Joachim. |
1854 | Tentative de suicide et hospitalisation à la clinique psychiatrique d’Endenich. |
1856 | Meurt le 29 juillet à Endenich près de Bonn. |