Le «Pot-pourri» pour alto et orchestre de Hummel fait partie, en particulier dans sa version courte intitulée «Fantaisie», du répertoire de tout altiste. Truffé de citations d’opéras de Mozart et de Rossini, le «Pot-pourri» comble une lacune dans le répertoire plutôt pauvre du classicisme finissant et du préromantisme. Tabea Zimmermann a pourvu d’indications d’exécution pour la partie soliste. Il va de soi que notre édition autorise aussi l’exécution de la «Fantaisie».
Contenu/Détails
- Pot-pourri (Fantaisie) pour alto et orchestre op. 94
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Préface
«Bien que la satisfaction des connaisseurs ait été au premier plan de mes préoccupations, celle des non-connaisseurs ne m’était pas totalement indifférente; car il n’existe pas, de par le monde, un public qui ne soit réellement composé que de connaisseurs [...]; et ces connaisseurs doivent être très pédants et bornés, pour ne pas avoir envie, de temps à autre, … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Johann Nepomuk Hummel
Compositeur et pianiste. Ses œuvres s’inscrivent d’un point de vue stylistique à la charnière de l’ère classico-romantique. Avec six concertos pour piano, des sonates, de la musique de chambre et de scène ainsi que des œuvres sacrées elles couvrent presque tous les genres. Admiré de son vivant en tant que virtuose, ses prouesses techniques ont contribué à fonder une vaste école de piano. Il fut entre autres membre de l’Institut de France et de la Société des Amis de la musique de Vienne.
1778 | Né à Presbourg (Bratislava) le 14 novembre. Son père, musicien de métier, lui donne ses premiers cours de musique. |
1786–88 | La famille s’installe à Vienne où il devient l’élève de Wolfgang Amadeus Mozart. |
1788–93 | Il parcourt l’Europe avec son père pour une série de concerts. Il rencontre Joseph Haydn à Londres. |
à partir de 1793 | De retour à Vienne il devient l’élève de Johann Georg Albrechtsberger, d’Antonio Salieri et de Joseph Haydn. |
1804–11 | Il est Konzertmeister à la chapelle du prince Esterházy à Eisenstadt. |
à partir de 1811 | Installé à Vienne il se consacre surtout à la composition et à l’enseignement. |
1813 | Il épouse Elisabeth Röckel, cantatrice au théâtre de la cour de Vienne. |
1816–18 | Il est maître de chapelle à la cour du roi du Wurtemberg à Stuttgart. |
à partir de 1819 | En février il est nommé maître de chapelle à Weimar. Il devient l’une des personnalités musicales dominantes de la ville. |
1827 | Il rencontre Franz Schubert à Vienne et assiste aux funérailles de Ludwig van Beethoven. |
1828 | Il publie la méthode de piano qu’il a élaborée à Weimar. |
1831 | Il dirige avec André Hippolyte Chelard le festival de musique de Thuringe à Erfurt. |
1837 | Il meurt le 17 octobre à Weimar. |
Epuisèe depuis plusieurs annèes, la version pour violoncelle est à nouveau à la disposition des interprètes et du monde musical.
Tutta l’opera è pervasa da una scrittura fortemente virtuosistica e sempre brillante: lo sono sicuramente le due riduzioni per viola e pianoforte e violoncello e pianoforte, pubblicate dall’edizione G. Henle Verlag, in cui la parte per pianoforte è sempre molto curata.
Höchste Zeit und sehr erfreulich, dass neben der verstümmelten Fassung nun endlich das geistsprühende und virtuose Original in einer exzellenten Ausgabe zu bekommen ist. … Höchste Zeit also, dass dieses Werk seinen Weg aus den Hochschulen in die weite Welt der Orchesterpodien und Kammermusiksäle findet.