«Je trouve singulier et étonnant», écrit Schumann à Mendelssohn, «que presque chaque motif qui se forme en moi porte en soi les caractéristiques de multiples combinaisons contrapuntiques». 1845 est l’année où Schumann découvre sa passion pour la composition de fugues, passion qu’il partage avec Clara, sa femme. Au cours d’études communes vont ainsi naître à côté des «Six Préludes et Fugues» de Clara des œuvres pour piano-pédalier de Schumann ainsi que ses 4 Fugues pour piano op. 72 qu’il tenait à considérer comme «Pièces caractéristiques seulement de forme plus stricte». Les Schumanniens avertis peuvent eux aussi découvrir là une nouvelle facette de ce génie si divers.
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Préface
Dans une lettre de Robert Schumann à Felix Mendelssohn-Bartholdy, datée du 5 décembre 1845, on peut lire les lignes suivantes: «C’est pour moi-même à la fois singulier et prodigieux que presque chaque motif qui se forme en moi recèle les caractéristiques de multiples combinaisons contrapuntiques, et ce sans que je pense le moins du monde à constituer des thèmes … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Robert Schumann
Son œuvre est marquée par le concept de la musique poétique qu’il a lui-même forgé et qui tend à une fusion de la littérature et de la musique. Ses pièces lyriques pour piano composées jusqu’en 1839 en sont tout particulièrement exemplaires. Il s’est ensuite consacré à d’autres genres (lied, symphonie et musique de chambre entre autres).
1810 | Né à Zwickau le 8 juin, fils d’un libraire. |
à partir de 1828 | Études de droit à Leipzig, cours de piano auprès de Friedrich Wieck. Se décide pour une carrière de musicien. |
1830–39 | Compose exclusivement des œuvres pour piano, surtout des cycles, entre autres: «Papillons» op. 2 (1829-32), «Carnaval» op. 9 (1834/35), «Davidsbündlertänze» op. 6 (1837), «Scènes d’enfants» op. 15 (1837/38), «Kreisleriania» op. 16 (1838), «Novelettes» op. 21 (1838). |
1832 | Une paralysie partielle de la main droite rend impossible une carrière de pianiste. 1833 Fondation de la confrérie imaginaire du «Davidsbund». |
1835–44 | Dirige la Neue Zeitschrift für Musik (Nouveau Journal pour la Musique). |
1840 | Mariage avec Clara Wieck; 138 lieder parmi lesquels le Liederkreis op. 39 sur des poèmes d’Eichendorff, le cycle de lieder «Dichterliebe» op. 48. |
1841 | 1re Symphonie en Si bémol majeur («Symphonie du Printemps») op. 38 et 4e Symphonie en Ré mineur op. 120. |
1842 | 3e Quatuor à cordes op. 41; autres œuvres de musique de chambre. |
1843 | Professeur de composition au conservatoire de Leipzig. Oratorio «Le Paradis et la Péri» op. 50. |
1845 | Il s’installe à Dresde. Voyage en Russie. |
1845 | Concerto pour piano en La Mineur op. 54, 2e Symphonie en Ut majeur op. 61. |
1850 | Directeur général de la musique à Düsseldorf. Création à Leipzig de l’opéra «Genoveva» op. 81. Symphonie en Mi bémol majeur («Rhénane») op. 97; concerto pour violoncelle en La mineur op. 129. |
1854 | Naissance d’une amitié avec Brahms. Achèvement des Scènes de Faust. Concerto pour violon en Ré mineur pour Joseph Joachim. |
1854 | Tentative de suicide et hospitalisation à la clinique psychiatrique d’Endenich. |
1856 | Meurt le 29 juillet à Endenich près de Bonn. |
Il bicentenario della nascita, offre l’opportunità di (ri)scoprire tutti quei lavori di Schumann che, pur non dimenticati, sono studiati o eseguiti di rado. La tedesca Henle propone le Quattro fughe per pianoforte, in una nuova edizione Urtext.
… für Kenner und Liebhaber gibt es hier freilich manche verborgene Schönheit zu entdecken.