Ces Trois Nocturnes furent publiés en 1850 simultanément sous deux versions: la première pour voix élevée et piano, la seconde pour piano seul. Dans cette dernière, les paroles du lied sont placées avant la musique (N° 1 Hohe Liebe, N° 2 Seliger Tod: paroles de Ludwig Uhland, N° 3 O lieb, so lang Du lieben kannst: paroles de Ferdinand Freiligrath). Le troisième Liebestraum – écrit dans la plus pure tradition des nocturnes – figure parmi les pièces les plus jouées de toute la littérature pour piano, certainement car il est, bien que considéré comme un morceau de bravoure, quand même accessible au pianiste amateur chevronné (6/7 sur notre échelle de difficulté).
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Préface
Les Liebesträume (Rêves d’amour) de Liszt furent publiés en 1850 sous deux versions simultanées: sous forme d’une part de lieder pour voix à registre haut et piano, et d’autre part d’arrangements pour piano seul. Avant de composer ses propres lieder, Liszt avait transcrit pour le piano maints lieder d’autres compositeurs, par exemple ceux de Franz Schubert. … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Franz Liszt
Le célèbre virtuose du piano du XIXe s. est considéré comme l’une des figures d’artiste et de compositeur les plus influentes de ce que l’on appelle la Nouvelle École allemande (avec Berlioz et Wagner). Son immense œuvre musicale comprend au premier plan des œuvres pour piano seul, parmi lesquelles de nombreuses transcriptions; il développe en outre le poème dit symphonique. Ses œuvres chorales sacrées et profanes ainsi que ses mélodies sont tout aussi importantes.
1811 | Né le 22 octobre à Doborján (auj. Raiding en Autriche), fils d’un fonctionnaire au service du prince Esterházy. Premiers cours de piano auprès de son père, premiers essais de composition, première audition publique à l’âge de 9 ans. | |
1822 | La famille s’installe à Vienne. Suit les cours de Carl Czerny et d’Antonio Salieri. | |
1823 | La famille s’installe à Paris. Cours de composition chez Ferdinando Paër et Antonín Reicha (1826). Se produit dans des salons, concerts. | |
1824–27 | Tournées de concert en France, en Angleterre et en Suisse. Composition de paraphrases d’opéras pour piano. | |
1830 | Rencontre avec Berlioz, lectures et études. Il devient l’un des pianistes et professeurs de piano les plus appréciés de la société parisienne. | |
1835 | Il s’installe en Suisse avec la comtesse Marie d’Agoult. C’est là que naît Blandine-Rachel leur premier enfant. Par ailleurs, il continue à donner des concerts à Paris. | |
à partir de 1839 | Incessantes tournées de concert à travers toute l’Europe. | |
à partir de 1847 | Poèmes symphoniques, entre autres n° 2 «Tasso: lamento e trionfo», n° 1 «Ce qu‘on entend sur la montagne», «Faust-Symphonie», «Dante-Symphonie» ainsi que «La Bataille des Huns» [n° 11]. | |
1848–61 | Maître de chapelle à Weimar; il s’engage pour la musique «progressiste» (Wagner, Schumann, Berlioz). | |
1857–62 | Oratorio «La Légende de sainte Élisabeth». | |
1861–68 | Séjour à Rome. | |
1865 | Reçoit les Ordres mineurs. | |
1866–72 | Oratorio «Christus». | |
1871 | Nommé conseiller à la cour de Hongrie; il vit à Rome, Weimar et Budapest. | |
1886 | Meurt le 31 juillet à Bayreuth. |
The current publication uses the original edition as its source, particularly important as the autographed manuscripts are now hidden in a private collection.