Ce vrai joyau romantique fait depuis longtemps partie du répertoire dans la version originale pour alto, qu’il soit encore en formation ou concertiste. Notre édition se réfère pour la première fois à toutes les sources significatives et inclut, comme la première édition, la réduction pour piano, d’exécution facile, réalisée par le compositeur. Parallèlement à la formation originale, cette version pour violon, arrangée par le compositeur, est parue en 1911. Notre nouvelle édition met enfin cette autre version à la disposition des instrumentistes. Ernst Schliephake, violoniste chevronné, a ajouté doigtés et coups d’archet. À n’en pas douter, un enrichissement pour le répertoire violonistique!
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Préface
La Romance pour alto et orchestre en Fa majeur op. 85 de Max Bruch (1823– 1920), l’une des rares œuvres de soliste du «romantisme», s’est taillé depuis longtemps une place stable dans le répertoire des altistes. Elle fait partie d’un groupe d’œuvres instrumentales que Bruch a composées, entre 1909 et 1911, spécialement pour des interprètes qui, pour diverses … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Max Bruch
Compositeur allemand de l’ère romantique. Ses œuvres esquissent au plan stylistique une esthétique opposée à celle de la Nouvelle école allemande. Ses concertos pour violons occupent une place importante. Il composa en outre de nombreuses œuvres chorales, cantates, oratorios, lieder, œuvres pour la scène ainsi que des œuvres orchestrales.
1838 | Né le 6 janvier à Cologne. Sa mère, cantatrice, lui donne ses premières leçons de musique. |
à partir de 1849 | Il étudie la musique auprès de Heinrich Carl Breidenstein. Un grand nombre de compositions datent de son enfance. |
1852 | Boursier de la Fondation Mozart à Francfort. |
1853–57 | Études de composition auprès de Ferdinand Hiller à Cologne. |
1858 | Création à Cologne de l’opéra «Scherz, List und Rache» op. 1. |
à partir de 1858 | Il fréquente à Leipzig le cercle de Mendelssohn. |
1862 | Déménagement à Mannheim. |
1863 | Création à Mannheim de l’opéra «Die Loreley» op. 16. |
1865–67 | Directeur de la musique à Coblence. Composition du 1er Concerto pour violon en Sol mineur op. 26. |
1867–70 | Maître de chapelle à la cour de Sondershausen. Composition de la 1re Symphonie en Mi bémol majeur op. 28 dédiée à Johannes Brahms et de la 2e Symphonie en Fa mineur op. 36 (les deux en 1870). |
1870–78 | Compositeur indépendant à Berlin et à Bonn. Composition de l’oratorio «Odysseus» op. 41 (1871/72). |
1879/80 | Composition de la Fantaisie en Mi bémol majeur pour violon et orchestre op. 46 (Fantaisie écossaise). |
1880–83 | Directeur de la Philharmonic Society à Liverpool. |
à partir de 1883 | Voyage aux USA. Directeur de l’Orchesterverein de Breslau. |
à partir de 1891 | Directeur de la classe d’excellence de composition à l’Académie des Beaux-Arts de Berlin. Docteur honoris causa de l’université de Cambridge (1893) et membre correspondant de l’Académie des Beaux-Arts (1898). |
1907 | Vice-président de l’Académie des Beaux-Arts de Berlin. |
1920 | Meurt le 2 octobre à Berlin. |