Ces Six Divertimentos des plus attrayants, les premières œuvres de musique de chambre où Haydn utilise expressément la flûte, sont beaucoup moins connus que les «Trios de Londres». Simples et truffés d’un humour proprement haydnien, ils représentent une véritable mine pour l’exercice «domestique» de la musique de chambre. La diversité stylistique de ces compositions «de circonstance» pleines d’entrain vient certainement aussi du fait que Haydn a repris en partie des modèles antérieurs: on retrouve aussi bien les trios avec baryton que des arias et extraits de son opéra «il mondo della luna» («Le monde de la lune»).