Ignaz Pleyel, compositeur, facteur de pianos et éditeur, offrit déjà de son vivant au monde musical une quantité presque incalculable de pièces publiées, dont certaines, en outre, firent également l’objet de nombreux arrangements. Parmi elles, ne sont essentiellement restées au répertoire jusqu’à nos jours que les œuvres de musique de chambre pour petites formations. Quelques duos pour violon pourtant tenaient bonne place chez les mélomanes ainsi que dans les leçons de musique, et tel était en particulier le cas de ces «Petits duos de difficulté croissante», censés avoir été imprimés et publiés en 1806 (si l’on en croit la page de titre!) «à la demande pressante de plusieurs professeurs». Les Éditions G. Henle présentent ici pour la première fois ces pièces faciles en édition urtext – et, de plus, sous forme de partition accompagnée de deux parties séparées, permettant de les utiliser en toute occasion.
Contenu/Détails
- 1. Allegro moderato op. 8,1 Ut majeur
- 2. Allegro op. 8,2 Sol majeur
- 3. Allegro op. 8,3 la mineur
- 4. Allegro op. 8,4 Fa majeur
- 5. Allegro moderato op. 8,5 Ré majeur
- 6. Moderato op. 8,6 mi mineur
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Préface
Ignaz Pleyel (1757 – 1831) était vers 1800 l’un des compositeurs les plus populaires d’Europe occidentale, un fait étonnant pour nous aujourd’hui. Dans les années 1780 et 1790, ses œuvres furent diffusées sous la forme d’innombrables éditions et manuscrits, et traversèrent même l’Atlantique pour parvenir jusqu’en Amérique du Nord. Né non loin de … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Ignaz Pleyel
Compositeur, facteur de pianos et éditeur de musique. Avec 41 symphonies, environ 80 quatuors à cordes, six symphonies concertantes, des trios avec piano, deux opéras et bien d’autres œuvres, son catalogue est considérable. Sa vie durant il a gagné sa renommée en tant qu’éditeur de musique. Les instruments novateurs issus de la manufacture de piano Pleyel ont été appréciés par des personnalités comme Chopin et Rossini.
1757 | Né le 18 juin à Ruppersthal non loin de Vienne. Il reçoit sa formation musicale tout d’abord à Vienne auprès de Johann Baptist Vanhal. |
vers 1722 | Le comte Ladislaus Erdödy lui octroie cinq ans d’études auprès de Joseph Haydn et un hébergement chez ce dernier. Haydn et Pleyel nouent une relation d’amitié. |
vers 1780 | Il voyage en Italie. Il compose des œuvres pour vielle organisée (lira organizza) à l’attention du roi Ferdinand IV de Naples. |
1785 | Création, le 30 mai, au Teatro di San Carlo à Naples de son opéra « Iphigénie en Aulide ». Il devient maître de chapelle à la cathédrale de Strasbourg. |
1787–95 | À Strasbourg voient le jour de la plupart de ses compositions. En collaboration avec le maître de chapelle du Temple Neuf, Johann Philipp Schönfeld, il fonde les Concerts Pleyel-Schönfeld. |
1791–92 | À l’invitation de Wilhelm Cramer, il se rend à Londres est devient directeur des Professional Concerts, ce qui lui permet de faire entendre 12 de ses propres symphonies. |
à partir 1796 | Il fonde à Paris avec son beau-frère Jean-Daniel Schäffer une maison d’édition de musique qui publie environ 4000 œuvres de compositeurs contemporains comme Ludwig van Beethoven, Joseph Haydn et Muzio Clementi. |
1807 | Il fonde la manufacture de pianos Pleyel et Comp. |
1824 | Son fils Camille reprend la manufacture. |
1831 | Il meurt le 14 novembre à Paris. |