Voici une partition attendue impatiemment par de nombreux pianistes, le quatrième volume Urtext consacré à la vaste production des sonates de Domenico Scarlatti. S’il y avait un équilibre, dans les trois premiers volumes HN 395, 451 et 476 déjà publiés, entre des pages souvent jouées et d’autres méconnues, permettant ainsi aux musiciens avides de découvertes d’y trouver leur compte, le quatrième volume est un florilège regroupant le meilleur de Scarlatti. Bien que nous disposions des copies au propre historiques de Venise et de Parme, l’ensemble des sources scarlatiennes est embrouillé et riche en variantes, une situation à laquelle nous avons remédié avec de nombreuses notes de bas de page. Ainsi même ces sonates familières réserveront des surprises aux pianistes. Scarlatti volume IV – un recueil à ne pas manquer!
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Préface
Italien de naissance, Domenico Scarlatti (1685 – 1757) compte parmi les compositeurs de musique pour instruments à clavier les plus importants. De son vivant, il dut principalement sa célébrité à sa virtuosité. Il semblerait ainsi qu’il ait participé un jour à Venise à une joute l’opposant à Georg Friedrich Händel, sans qu’il soit possible toutefois de … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Domenico Scarlatti
Claveciniste et important compositeur de sonates pour clavecin de la première moitié du XVIIIe s. Il laisse plus de 550 compositions pour le clavecin, des opéras, des cantates de chambre, de la musique sacrée et 12 symphonies.
1685 | Né le 26 octobre à Naples, fils d’Alessandro Scarlatti. |
1703/04 | Commande de 3 opéras par le Teatro San Bartolomeo à Naples. |
1705 | Il séjourne à Venise. |
à partir de 1709 | Maestro di cappella à Rome; exécution de 7 opéras pour Maria Casimira, entre autres « Tetide in Sciro» (1712), «Ifigenia in Aulide» et «Ifigenia in Tauri» (1713), «Amor d’un ombra e gelosia d’un’aura» (1714, à Londres sous «Narciso» 1720). Composition de cantates de chambre et de musique sacrée. |
1714 | Maître de chapelle de la Cappella Giulia à l’église Saint-Pierre de Rome. Il compose à cette époque son Stabat Mater. Nouvelles créations d’opéras au Teatro Capranica. |
1719 | Directeur de la chapelle royale sous le règne de João V. Composition de sérénades et de pièces pour clavecin pour Maria Barbara, future reine d’Espagne. |
à partir de 1728 | Il est engagé à la cour d’Espagne pour les divertissements musicaux de Ferdinando et Maria Barbara. Au lieu de composer des opéras il se consacre désormais principalement au clavecin dont les œuvres sont souvent inspirées de la musique populaire ibérique (fandangos, seguidillas, polos, boléros); il contribue ainsi à l’émergence d’un nouveau style musical qui n’obéit pas aux règles de la stricte écriture contrapuntique. |
1738/39 | Publication de 30 «Essercizi per gravicembalo» qui font connaître les sonates de Scarlatti dans toute l’Europe. |
1752–57 | Il fait réunir en plusieurs volumes l’ensemble de ses sonates. |
1754 | Il compose vraisemblablement cette année-là sa «Missa quatuor vocum» dans l’ancien style. |
1757 | Composition du «Salve regina». Il meurt le 23 juillet à Madrid. |