Après le grand succès remporté par l’«Album pour la jeunesse» op. 68, il semble opportun à Schumann de composer d’autres œuvres à visée pédagogique. C’est d’une part la tendance de l’époque, et puis les propres enfants du compositeur lui fournissent à cet égard de multiples suggestions. Les Trois sonates pour la jeunesse op. 118 sont dédiées à ses filles aînées, Marie, Elise et Julie, et elles peuvent se comprendre comme des études de caractère des trois jeunes filles, très différentes l’une de l’autre. En tant que littérature didactique, les sonates sont relativement exigeantes, mais telle était l’intention de Schumann: «Il faut aussi habituer les jeunes à l’exécution de longs mouvements». Les élèves de piano avancés ne seront pas les seuls à pouvoir profiter de notre édition Urtext de ces charmantes «Sonates pour la jeunesse»!
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Préface
Après le grand succès de l’Album für die Jugend op. 68 (Album pour la jeunesse), Robert Schumann se sentit visiblement la vocation d’écrire de nouvelles œuvres pédagogiques, ce qui était tout à fait au goût du temps. Ainsi composat-il en 1849 le Liederalbum für die Jugend op. 79 (Album de chansons pour la jeunesse) et les Zwölf Klavierstücke zu vier Händen … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Robert Schumann
Son œuvre est marquée par le concept de la musique poétique qu’il a lui-même forgé et qui tend à une fusion de la littérature et de la musique. Ses pièces lyriques pour piano composées jusqu’en 1839 en sont tout particulièrement exemplaires. Il s’est ensuite consacré à d’autres genres (lied, symphonie et musique de chambre entre autres).
1810 | Né à Zwickau le 8 juin, fils d’un libraire. |
à partir de 1828 | Études de droit à Leipzig, cours de piano auprès de Friedrich Wieck. Se décide pour une carrière de musicien. |
1830–39 | Compose exclusivement des œuvres pour piano, surtout des cycles, entre autres: «Papillons» op. 2 (1829-32), «Carnaval» op. 9 (1834/35), «Davidsbündlertänze» op. 6 (1837), «Scènes d’enfants» op. 15 (1837/38), «Kreisleriania» op. 16 (1838), «Novelettes» op. 21 (1838). |
1832 | Une paralysie partielle de la main droite rend impossible une carrière de pianiste. 1833 Fondation de la confrérie imaginaire du «Davidsbund». |
1835–44 | Dirige la Neue Zeitschrift für Musik (Nouveau Journal pour la Musique). |
1840 | Mariage avec Clara Wieck; 138 lieder parmi lesquels le Liederkreis op. 39 sur des poèmes d’Eichendorff, le cycle de lieder «Dichterliebe» op. 48. |
1841 | 1re Symphonie en Si bémol majeur («Symphonie du Printemps») op. 38 et 4e Symphonie en Ré mineur op. 120. |
1842 | 3e Quatuor à cordes op. 41; autres œuvres de musique de chambre. |
1843 | Professeur de composition au conservatoire de Leipzig. Oratorio «Le Paradis et la Péri» op. 50. |
1845 | Il s’installe à Dresde. Voyage en Russie. |
1845 | Concerto pour piano en La Mineur op. 54, 2e Symphonie en Ut majeur op. 61. |
1850 | Directeur général de la musique à Düsseldorf. Création à Leipzig de l’opéra «Genoveva» op. 81. Symphonie en Mi bémol majeur («Rhénane») op. 97; concerto pour violoncelle en La mineur op. 129. |
1854 | Naissance d’une amitié avec Brahms. Achèvement des Scènes de Faust. Concerto pour violon en Ré mineur pour Joseph Joachim. |
1854 | Tentative de suicide et hospitalisation à la clinique psychiatrique d’Endenich. |
1856 | Meurt le 29 juillet à Endenich près de Bonn. |