Les «Valses oubliées» se rangent parmi l’oeuvre tardive de Liszt, marquée par des thèmes tels que le souvenir, la plainte et le deuil. Elles ne forment pas de cycle, mais furent composées comme morceaux séparés entre 1881 et 1884. Le titre «Valses oubliées» fait allusion à la disparition de la mode relative à certaines formes et à certains genres. Les quatre pièces cherchent à rappeler les plaisantes valses pour piano écrites par Liszt dans les années 1830, mais elles enrobent les ornements mélodiques et rythmiques typiques des valses de salon dans des développements harmoniques inédits. Jusqu’ici seule la première des «Valses oubliées» a fait son entrée dans le répertoire de concert. Notre nouvelle édition offre la possibilité de découvrir les quatre valses dans leurs caractéristiques et spécificité.
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Préface
Fin 1880, Arnold Simon, éditeur à Hanovre, remit à Franz Liszt (1811–86) le manuscrit retrouvé par hasard d’une romance pour piano non publiée, que ce dernier avait écrite en 1848 et totalement oubliée depuis. Cette pièce pour piano était une adaptation du lied intitulé Les pleurs des femmes («Oh pourquoi donc», texte de Caroline Pavloff) composé en 1843 et … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Franz Liszt
Le célèbre virtuose du piano du XIXe s. est considéré comme l’une des figures d’artiste et de compositeur les plus influentes de ce que l’on appelle la Nouvelle École allemande (avec Berlioz et Wagner). Son immense œuvre musicale comprend au premier plan des œuvres pour piano seul, parmi lesquelles de nombreuses transcriptions; il développe en outre le poème dit symphonique. Ses œuvres chorales sacrées et profanes ainsi que ses mélodies sont tout aussi importantes.
1811 | Né le 22 octobre à Doborján (auj. Raiding en Autriche), fils d’un fonctionnaire au service du prince Esterházy. Premiers cours de piano auprès de son père, premiers essais de composition, première audition publique à l’âge de 9 ans. | |
1822 | La famille s’installe à Vienne. Suit les cours de Carl Czerny et d’Antonio Salieri. | |
1823 | La famille s’installe à Paris. Cours de composition chez Ferdinando Paër et Antonín Reicha (1826). Se produit dans des salons, concerts. | |
1824–27 | Tournées de concert en France, en Angleterre et en Suisse. Composition de paraphrases d’opéras pour piano. | |
1830 | Rencontre avec Berlioz, lectures et études. Il devient l’un des pianistes et professeurs de piano les plus appréciés de la société parisienne. | |
1835 | Il s’installe en Suisse avec la comtesse Marie d’Agoult. C’est là que naît Blandine-Rachel leur premier enfant. Par ailleurs, il continue à donner des concerts à Paris. | |
à partir de 1839 | Incessantes tournées de concert à travers toute l’Europe. | |
à partir de 1847 | Poèmes symphoniques, entre autres n° 2 «Tasso: lamento e trionfo», n° 1 «Ce qu‘on entend sur la montagne», «Faust-Symphonie», «Dante-Symphonie» ainsi que «La Bataille des Huns» [n° 11]. | |
1848–61 | Maître de chapelle à Weimar; il s’engage pour la musique «progressiste» (Wagner, Schumann, Berlioz). | |
1857–62 | Oratorio «La Légende de sainte Élisabeth». | |
1861–68 | Séjour à Rome. | |
1865 | Reçoit les Ordres mineurs. | |
1866–72 | Oratorio «Christus». | |
1871 | Nommé conseiller à la cour de Hongrie; il vit à Rome, Weimar et Budapest. | |
1886 | Meurt le 31 juillet à Bayreuth. |