En 1841, alors qu’il était au sommet de son art, Mendelssohn écrivit successivement trois cycles de variations pour piano dont le premier, les «Variations sérieuses» op. 54, doit probablement être considéré comme son œuvre pour piano la plus significative. Ce cycle faisait partie d’un recueil constitué d’œuvres de compositeurs contemporains renommés dont les bénéfices étaient destinés à ériger à Bonn un mémorial à la mémoire de Beethoven. À cette époque, les variations pour piano dites brillantes faisaient véritablement l’objet d’une production de masse. Mendelssohn intitula ses dix-sept variations en ré mineur op. 54 «Variations sérieuses» afin de s’en démarquer. Magnifique, leur thème principal est en effet de caractère sérieux et tourmenté et se maintient à travers toutes les mutations.
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Préface
Au début de l’année 1841, l’éditeur viennois Pietro Mechetti demanda à des musiciens renommés de son temps de contribuer à la constitution d’un recueil de pièces pour piano, dont le bénéfice devait servir à ériger un monument à Beethoven, à Bonn. C’est pour cette raison que Mendelssohn écrivit 17 Variations sérieuses en ré mineur op. 54. Pourtant, tout … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Felix Mendelssohn Bartholdy
Compositeur allemand, chef d’orchestre, pianiste et organiste qui de son vivant comptait parmi les plus importants compositeurs d’Europe. Déjà dans sa jeunesse il trouva un langage musical personnel: dans son œuvre qui aborde tous les genres se reflètent les tendances contradictoires de son temps, classicisme et romantisme. Ses efforts pour l’exécution des œuvres de Johann Sebastian Bach conduisirent de son vivant à la «redécouverte» du compositeur qui perdure sans faiblir jusqu’à nos jours. Son intense activité autour de Bach et son contrepoint a laissé de profondes traces dans sa technique de composition.
1809 | Né le 3 février à Hambourg dans une riche famille de banquiers. 1811 fuite avec les parents à Berlin. Premiers cours de musique auprès de sa mère. |
1819 | Devient l’élève de Carl Friedrich Zelter. |
1820 | Admission à la Singakademie de Berlin. |
1821–23 | 12 symphonies pour cordes. |
1825 | Octuor pour cordes en Mi bémol majeur op. 20. |
1826 | Ouverture du Songe d’une nuit d’été op. 21. |
1827 | Début de ses études à l’université de Berlin. |
1829 | Reprise de la Passion selon saint Matthieu de Bach à Berlin les 11 et 21 mars. Voyage en Angleterre et en Écosse. |
1829–30 | Symphonie «Réformation» en Ré mineur op. [107] avec intégration du choral «Ein feste Burg ist unser Gott». |
1830–32 | Grand voyage entre autres en Italie et en France. Concerto pour piano en Sol mineur op. 25, Ouverture en Si mineur «Les Hébrides ou La Grotte de Fingal» op. 26 (1829-1830). |
1833 | Chef de la musique à Düsseldorf. Symphonie italienne en La majeur [op. 90] (1830-33). |
1835 | Directeur des Concerts du Gewandhaus à Leipzig. |
1836 | Création de l’oratorio «Paulus. Oratorium nach Worten der heiligen Schrift» op. 36 à Düsseldorf. |
1838–44 | Concerto pour violon en Mi mineur op. 64. |
1840 | Composition du «Chant de louange. Symphonie-Cantate sur des paroles de l’Écriture sainte» op. 52. |
1841 | Berlin, au service du roi de Prusse. «17 Variations sérieuses» en Ré mineur op. 54 pour piano. |
1842 | Achèvement de la Symphonie n° 3 («Écossaise») en La mineur op. 56, qui commence avec des accents de lied. |
1843 | Musique pour le «Songe d’une nuit d’été» de Shakespeare op. 61. Directeur du Conservatoire de Leipzig qui vient d’être créé. |
1846 | Création à Birmingham de l’oratorio «Elias» op. 70. |
1847 | Quatuor à cordes en Fa mineur [op. 80]. Meurt le 4 novembre à Leipzig. |
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