La Sonate pour violoncelle et piano en mi mineur de Brahms est la première partition du compositeur pour instrument soliste et piano qu’il fit publier. À l’été 1865, il la propose à l’éditeur Simrock, la présentant avec raison comme une oeuvre «qui n’est vraiment pas difficile à jouer, ni pour un instrument ni pour l’autre». Effectivement, par rapport à la Sonate en fa majeur op. 99 (HN 1135), plus tardive, elle présente moins de difficultés techniques tout en étant superbe musicalement, si bien qu’elle est prisée autant des musiciens amateurs que des professionnels. Notre nouvelle édition se fonde sur la nouvelle édition des oeuvres complètes de Brahms et propose ainsi un texte musical révisé en fonction des données musicologiques les plus récentes avec les commentaires qui s’imposent. Comme d’habitude, la partition comprend une partie de violoncelle supplémentaire annotée.
Contenu/Détails
- Sonate pour violoncelle mi mineur op. 38
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Préface
La 1re Sonate pour violoncelle et piano en mi mineur, op. 38, de Johannes Brahms (1833 – 97) comportait à l’origine quatre mouvements dont la genèse s’étend sur une période d’au moins trois ans. Le catalogue que tenait le compositeur de ses œuvres indique en effet que trois mouvements étaient terminés en 1862 et qu’un quatrième avait suivi à l’été … poursuivre
Appareil critique
Concernant le compositeur

Johannes Brahms
Son œuvre considérable comprend de la musique de chambre, des œuvres pour piano, de nombreuses compositions pour chœur et des lieder (parmi lesquels des compositions sur des textes de chants populaires) ainsi que les grandes pages orchestrales des années 1870 et 80. Ses compositions sont marquées par le procédé de la variation à développement. Il passe à la fois pour avoir été aux antipodes de la Nouvelle École allemande animée par Liszt et le représentant de la «musique absolue».
1833 | Né le 7 mai à Hambourg en tant que fils d’un musicien. À l’âge de 7 ans il prend ses premières leçons de piano chez Willibald Cossel, puis chez Eduard Marxen. Premières auditions publiques à partir de 1843. |
1853 | Lors d’une tournée de concerts dans les villes allemandes, il fait la connaissance de Schumann qui, dans son article «Neue Bahnen» (Nouvelles voies) l’annonce comme le grand compositeur à venir. Il noue avec Clara Schumann une profonde amitié qui tiendra toute sa vie. |
1854–57 | 1er Concerto pour piano en Ré mineur op. 15. |
1857–59 | Chef de chœur, pianiste et enseignant à la cour princière de Detmold. |
1859–61 | Direction du chœur de femmes de Hambourg. |
1860 | Manifeste contre les «Nouveaux Allemands» autour de Liszt. |
1863 | Cantate «Rinaldo» op. 50. |
1863 | Directeur de l’Académie de chant de Vienne. |
1868 | Exécution partielle du «Requiem allemand» op. 45 à Vienne (création de l’œuvre intégrale en 1869 à Leipzig). |
1871–74 | Directeur artistique de la Société des Amis de la Musique à Vienne. |
1873 | Variations sur un thème de Haydn op. 56a pour orchestre. |
à partir de 1877 | Son œuvre symphonique débute par la 1re Symphonie en Ut mineur op. 68 (commencée en 1862), composition de la 2e Symphonie en Ré majeur op. 73 (1877), 3e Symphonie en Fa majeur op. 90 (1883), 4e Symphonie en Mi mineur op. 98 (1884-1885): thèmes expressifs, style de type musique de chambre. |
à partir de 1878 | Voyages en Italie. |
1878 | Concerto pour violon en Ré majeur op. 77 pour Joseph Joachim. |
1881 | 2e Concerto pour piano en Si bémol majeur op. 83 avec Scherzo. |
1886 | Président d’honneur du Tonkünstlerverein de Vienne. |
1897 | Vier ernste Gesänge (Quatre chants sérieux) op. 121. Meurt le 3 avril à Vienne. |
This recent scholarly publication provides a well-researched historical background to this popular sonata. (...) Details of the various sources on which the edition is based, and individual comments about specific changes in the score are provided. Typically, the edition is beautifully presented, with excellent layout and spacing.
Selbstverständlich sind auch hier gute Lesbarkeit, gute Wendestellen und ein verlässlicher Notentext (der auf der neuen Brahms-Werkausgabe fußt). (...) Eine Neuedition, die höchsten Ansprüchen genügt (...) und nachdrücklich empfohlen sei!
Questa volta la grande casa editrice di Monaco di Baviera provvede a corredare la pubblicazione di un'esaustiva introduzione critica a cura di Johannes Behr e di una parte violoncellistica revisionata da Klaus Kanngiesser. Revisione, quest'ultima, che riteniamo molto interessante per il fatto di rappresentare un coraggioso tentativo di ripulitura dalle incrostazioni della cosiddetta "tradizione". (...) Rispetto alle sia pur validissime soluzioni di Klengel, queste di Kanngiesser, tuttavia, aprono degli spiragli nuovi, specialmente laddove le soluzioni tecniche proposte sono ideate per rendere giustizia alle sottigliezze agogiche della scrittura brahmsiana.