Sonate pour Piano Mi-bémol majeur Hob. XVI:49
Le premier mouvement de la fameuse Sonate en Mi bémol majeur composée dans les années 1789–90 «est l’exemple type du ‹principe classique› de l’‹unité dans la diversité›» . Maria Anna Gerbischek, dont le nom figure dans le manuscrit conservé, est à l’origine de la commande de la partition pour leur amie commune et future dédicataire Maria Anna von Genzinger, laquelle remercia Haydn le 11 juillet 1790 en ces termes: «La sonate me plaît énormément.» En même temps, elle réclame également la modification de quelques passages dans la seconde partie de l’Adagio, dans lesquels la main gauche doit passer au-dessus de la droite: «car je n’y suis pas habituée et les trouve difficile» . Malgré la promesse de Haydn de satisfaire cette demande, aucune version simplifiée n’est connue à ce jour. Par ailleurs, Haydn qui avait refusé des honoraires reçut le 24 juin 1790 une tabatière en or en guise de remerciements pour la présentation de la sonate auprès de Gerbischek et du Prince Esterházy. Que paierait-on aujourd’hui pour un tel chef-d’œuvre? Pas difficile de s’en convaincre, par exemple ici:
Cette sonate se trouve dans le volume III de notre nouvelle édition, avec les doigtés de Evgeny KissinCette sonate se trouve dans le volume III de notre nouvelle édition, avec les doigtés de Evgeny Kissin: https://www.kissin.org/