Robert Schumann
Oeuvres pour orgue ou piano à pédalier
L’admiration de Robert Schumann pour Jean-Sébastien Bach et son style polyphonique ne se démentit jamais. C’est sans doute pourquoi les «Six études en forme de canon» op. 56 et les «Quatre esquisses» op. 58 pour piano à pédalier composées en un temps relativement court à partir de 1845 évoquent légèrement les «Inventions» de Bach. Du point de vue de l’histoire de la musique, les «Six fugues sur le nom BACH» op. 60 de Schumann pour orgue ou piano à pédalier sont les premières œuvres significatives sur le thème B.A.C.H., avant les grandes œuvres écrites ultérieurement par Franz Liszt et Max Reger. Selon Schumann, ces compositions pour piano à pédalier – l’école de musique de Leipzig en possédait un à cette époque – devaient «apporter un nouvel élan à la musique de piano». Ce piano équipé d’un pédalier ne fit cependant pas l’objet d’une grande diffusion par la suite. Ainsi est-il parfaitement légitime que les compositions présentées ici soient interprétées à l’orgue. Organiste et professeur renommé, Gerhard Weinberger est l’éditeur du présent volume.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Robert Schumann
Son œuvre est marquée par le concept de la musique poétique qu’il a lui-même forgé et qui tend à une fusion de la littérature et de la musique. Ses pièces lyriques pour piano composées jusqu’en 1839 en sont tout particulièrement exemplaires. Il s’est ensuite consacré à d’autres genres (lied, symphonie et musique de chambre entre autres).
1810 | Né à Zwickau le 8 juin, fils d’un libraire. |
à partir de 1828 | Études de droit à Leipzig, cours de piano auprès de Friedrich Wieck. Se décide pour une carrière de musicien. |
1830–39 | Compose exclusivement des œuvres pour piano, surtout des cycles, entre autres: «Papillons» op. 2 (1829-32), «Carnaval» op. 9 (1834/35), «Davidsbündlertänze» op. 6 (1837), «Scènes d’enfants» op. 15 (1837/38), «Kreisleriania» op. 16 (1838), «Novelettes» op. 21 (1838). |
1832 | Une paralysie partielle de la main droite rend impossible une carrière de pianiste. 1833 Fondation de la confrérie imaginaire du «Davidsbund». |
1835–44 | Dirige la Neue Zeitschrift für Musik (Nouveau Journal pour la Musique). |
1840 | Mariage avec Clara Wieck; 138 lieder parmi lesquels le Liederkreis op. 39 sur des poèmes d’Eichendorff, le cycle de lieder «Dichterliebe» op. 48. |
1841 | 1re Symphonie en Si bémol majeur («Symphonie du Printemps») op. 38 et 4e Symphonie en Ré mineur op. 120. |
1842 | 3e Quatuor à cordes op. 41; autres œuvres de musique de chambre. |
1843 | Professeur de composition au conservatoire de Leipzig. Oratorio «Le Paradis et la Péri» op. 50. |
1845 | Il s’installe à Dresde. Voyage en Russie. |
1845 | Concerto pour piano en La Mineur op. 54, 2e Symphonie en Ut majeur op. 61. |
1850 | Directeur général de la musique à Düsseldorf. Création à Leipzig de l’opéra «Genoveva» op. 81. Symphonie en Mi bémol majeur («Rhénane») op. 97; concerto pour violoncelle en La mineur op. 129. |
1854 | Naissance d’une amitié avec Brahms. Achèvement des Scènes de Faust. Concerto pour violon en Ré mineur pour Joseph Joachim. |
1854 | Tentative de suicide et hospitalisation à la clinique psychiatrique d’Endenich. |
1856 | Meurt le 29 juillet à Endenich près de Bonn. |
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