Les degrés de difficulté de la musique pour piano parue aux éditions Henle (pour violon, veuillez voir ci-dessous):
Niveau | Degré | Exemple |
1 | facile | Bach, Petit livre pour Anna Magdalena Bach, nos. 4 et 5 |
2 | Bach, Le Clavier bien tempéré I, no. 1 Prélude Ut majeur | |
3 | Beethoven, Sonate pour Piano Sonatas op. 49,1 and 2 | |
4 | moyen | Grieg, Pièces lyriques op. 12, no. 4 |
5 | Schumann, Pièces de fantaisie op. 12, no. 1 | |
6 | Chopin, Nocturnes op. 27, nos. 1 et 2 | |
7 | difficile | Beethoven, Sonate pour Piano op. 10, no. 3 |
8 | Beethoven, Sonate pour piano op. 81a | |
9 | Schumann, Toccata op. 7 |
Les degrés de difficulté comme guide
Cela met immédiatement en évidence la relativité des « évaluations de difficulté » en musique. Néanmoins, je relève volontiers ce grand défi que m'ont lancé les éditions Henle. Car je sais par de nombreux collègues et par ma propre expérience à quel point un tel guide peut être utile. Surtout pour trouver des morceaux « appropriés ». Par exemple pour les professeurs de musique qui enseignent aux niveaux les plus divers, du débutant à la préparation au conservatoire, mais aussi pour tous les amateurs intéressés qu'un tel guide a pour but d'aider.
Après mûre réflexion, j'ai opté pour neuf niveaux de difficulté, que j'ai divisés en trois groupes : 1-3 (facile), 4-6 (moyen), 7-9 (difficile). L'évaluation du niveau de difficulté tient compte du plus grand nombre possible de paramètres. Je n'évalue pas seulement le nombre de notes à jouer rapidement ou lentement ou les suites d'accords ; la complexité de la composition d'un morceau et de son rythme, la difficulté de lecture lors de la première saisie de la partition et, enfin, la facilité ou la difficulté à saisir la structure musicale du morceau sont également très importantes. Par « morceau », j'entends l'unité musicale d'une sonate ou d'une pièce isolée dans un cycle, ce qui explique par exemple que le 1er livre du « Clavier bien tempéré » de Bach comporte 48 niveaux de difficulté (chaque prélude et chaque fugue séparément), alors que la sonate en fa dièse mineur op. 11 de Schumann n‘en comporte qu'un seul. Le critère de mon évaluation d'un morceau est son exécution prête à l'audition.
Toute évaluation de l'art et de la musique, même en prétendant à la plus grande objectivité, reste toujours subjective. Malgré tout le soin que j'ai apporté à mon travail, je suis profondément conscient que le résultat de mon travail est contestable et suis donc toujours reconnaissant pour toute suggestion.
Prof. Rolf Koenen © 2010
Les degrés de difficulté de la musique pour violon parue aux éditions Henle:
Niveau | Degré | Exemple |
1 | facile | Beethoven, 6 Danses allemandes WoO 42 |
2 | Beethoven, Rondo Sol majeur WoO 41 | |
3 | Mozart, Sonate pour violon Fa majeur K. 547 | |
4 | moyen | Haydn, Concerto pour violon en La majeur Hob. VIIa:3 |
5 | Bach, Concerto pour violon en la mineur BWV 1041 | |
6 | Brahms, Sonate pour violon en Sol majeur op. 78 | |
7 | difficile | Paganini, N° 9 de Capricci op. 1 |
8 | Beethoven, Concerto pour violon en Ré majeur op. 61 | |
9 | Berg, Concerto pour violon |
Guide to the levels of difficulty
J'ai classé dans un ordre croissant de difficulté (de «très facile» à «très difficile») toute la littérature pour violon figurant au catalogue des éditions Henle. Pour ce faire, j'ai repris le modèle en neuf degrés de difficulté qui avait été réalisé par Rolf Koenen pour la musique de piano parue aux éditions Henle.(„Zwar ist es leicht, doch ist das Leichte schwer")