

Giuseppe Verdi
Quatour à cordes en mi mineur
Dans la conscience du monde musical, le nom de Verdi est tellement lié à son œuvre lyrique, que ses contributions aux autres genres sont facilement laissées-pour-compte. Son unique œuvre de musique de chambre est due à une pause forcée à Naples, au printemps 1873, en raison de répétitions d’opéra reportées, pause que le compositeur, à la grande surprise de son entourage, mit à profit pour écrire un quatuor à cordes. Tout en restant manifestement dans la ligne des quatuors classiques viennois, Verdi parvient ici à une contribution autonome et originale au genre, et les nombreuses finesses mélodiques, harmoniques et contrapuntiques qui la caractérisent ne laissent aucun doute sur l’exigence de sa composition. C’est la première édition italienne qui sert de base à cette édition Urtext Henle, pour laquelle cependant il a été fait appel à d’autres sources importantes telles que la partition autographe ou la première édition française.
Voir le Henle-Blog pour savoir plus sur cette édition.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR

Giuseppe Verdi
Compositeur d’opéra italien prépondérant du 19e siècle qui régna sans partage sur les
scènes d’opéra italiennes pendant 50 ans. Également considéré comme une figure
d’identification nationale dont le nom devint le cri de ralliement de
l’unification italienne (Viva Verdi signifiant Viva Vittorio Emanuele Re
d’Italia). Ses premiers opéras furent donc dotés d’une connotation politique
forte en lien avec les aspirations à l’unification des Italiens. Ses
librettistes de prédilection sont Solera, Pive et Cammarano, plus tard Boito, à
Paris également Scribe («Les Vêpres siciliennes»).
1813 | Naissance le 9 ou 10 octobre à Roncole, près de Busseto. Commence sa formation dès l’âge de 4 ans avec le prêtre local, devient organiste en titre à 9 ans et commence à fréquenter le lycée de Busseto à 11 ans. À 12 ans, devient l’élève du maître de chapelle de San Bartolomeo, Ferdinando Provesi. |
1832 | Sa tentative d’entrer au conservatoire de Milan échoue pour des raisons formelles. Il prend alors des cours auprès du «Maestro concertatore» de la Scala, Vincenzo Lavigna, qui l’introduit également dans le monde musical milanais. |
1836 | Retour à Busseto où il obtient un poste de «maestro di musica». Compositions pour la société philharmonique locale. |
1839 | Verdi retourne à Milan où est donné son premier opéra, «Oberto, conte di San Bonifacio», composé sur un livret de Solera, avec lequel il collabore aussi pour son opéra suivant. Le succès ouvre la voie à trois nouvelles commandes d’opéras à Milan. |
1840 | Son opéra-bouffe «Un giorno di regno» ne rencontre pas le succès. Crise existentielle liée à la mort de sa femme et de ses enfants. |
1842 | Percée avec la représentation de «Nabucco» qui se démarque nettement des œuvres de ses contemporains. Il obtient d’autres commandes et travaille depuis avec la maison d’édition Ricordi. |
1842–53 | 18 opéras naîtront de cette collaboration. Il se déplace entre les différents théâtres d’opéra italiens. |
1843 | Création de «I lombardi alla prima crociata/Jérusalem» à Milan. Séjour à Vienne. |
1844 | Création de «Ernani» à Venise et de «I due Foscari» à Rome. Sa collaboration avec le librettiste Piave l’oriente ainsi davantage vers le drame personnel et intime en opposition avec les fresques monumentales précédentes de Solera. |
1845 | Critique les conditions de production à la Scala de Milan qu’il évitera ensuite pendant 20 ans. |
1847 | Création de «Macbeth» à Florence. Séjour prolongé à Londres pour la création de son opéra «I masnadieri», puis séjour de deux ans à Paris (création de «Jérusalem» en 1847). |
1849 | Création de «La battaglia di Legnano» à Rome, une profession de foi patriotique, et de «Luisa Miller» à Naples, d’après «Cabale et amour», un drame bourgeois de Schiller. |
1851 | Création de «Rigoletto» à Venise, premier opéra de sa «Trilogia popolare», aujourd’hui incontournable du répertoire. Il emménage dans le domaine de ses ancêtres à proximité de Busseto (Sant’Agata) avec sa compagne, la cantatrice Giuseppina Strepponi. |
1853 | Création de «Il trovatore» et de «La Traviata», deuxième et troisième opéra de la «Trilogia popolare», respectivement à Rome et à Venise. |
1854–55 | Séjour à Paris pour les répétitions et la création des « Vêpres siciliennes » (1855). |
1857 | Création de «Simon Boccanegra» à Venise. Représentant à l’assemblée des provinces de Parme. |
1859 | Création de «Un ballo in maschera» à Rome. Rédaction de notes de mise en scène à destination des théâtres pour leurs productions, selon le modèle français. La mise en scène devient partie intégrante de la composition. |
1861 | Le ministre-président Camillo Benso di Cavour, qui est un ami de Verdi, l’appelle au parlement italien où il siègera pendant 4 ans en tant que député. |
1862–63 | Voyage en Russie pour la création de «La forza del destino» à Saint-Pétersbourg (1862). Ensuite, visites à Paris, Londres et Madrid. |
1866–67 | Séjour à Paris pour les répétitions et la création de «Don Carlos» (1867). Reprise de contact avec la Scala de Milan à la fin des années 1860. |
1871 | Création de «Aida» au Caire. Intégration de danses et de tableaux spectaculaires sur le modèle français. |
1873 | Quatuor à cordes en mi mineur. |
1874 | Après la mort d’Alessandro Manzoni, composition du «Requiem», réflexion sur des questions idéologiques. |
1887 | Création d’«Otello» à Milan. Construction complexe, superposant différentes strates musicales et dramatiques. |
1888–89 | Mise en place d’institutions sociales : il finance une clinique à Villanova et fonde à Milan une maison pour les musiciens à la retraite. |
1893 | Création de son unique opéra-comique tardif, «Falstaff», à Milan, qui se caractérise par une mise en musique flexible de la langue plutôt que par la mise en musique de vers. |
1898 | «Quattro pezzi sacri» sont ses
dernières compositions. Elles rassemblent des pièces composées à partir de
1895: Te Deum, Stabat Mater, Vergine Maria et Ave Maria. |
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