Johannes Brahms
Oeuvres pour orgue
Les œuvres pour orgue de Johannes Brahms encadrent d’une certaine manière sa production tout entière. Quelques préludes et fugues ainsi que le prélude de choral sur «O Traurigkeit, o Herzeleid» datent du milieu des années 1850, du temps où Brahms se livrait à d’intenses études de contrepoint. En revanche, les Onze préludes de choral op. 122, la dernière œuvre de Brahms, furent composés en 1896, peu de temps avant ou immédiatement après la mort de Clara Schumann. L’édition Henle-Urtext révisée présente l’ensemble de l’œuvre pour orgue du compositeur en un seul volume. Accompagnée d’une introduction et de remarques actualisées selon les découvertes les plus récentes de la recherche scientifique, elle repose sur le texte musical de la nouvelle édition intégrale des œuvres de Brahms. La version primitive de deux pièces est reproduite en appendice.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Johannes Brahms
Son œuvre considérable comprend de la musique de chambre, des œuvres pour piano, de nombreuses compositions pour chœur et des lieder (parmi lesquels des compositions sur des textes de chants populaires) ainsi que les grandes pages orchestrales des années 1870 et 80. Ses compositions sont marquées par le procédé de la variation à développement. Il passe à la fois pour avoir été aux antipodes de la Nouvelle École allemande animée par Liszt et le représentant de la «musique absolue».
1833 | Né le 7 mai à Hambourg en tant que fils d’un musicien. À l’âge de 7 ans il prend ses premières leçons de piano chez Willibald Cossel, puis chez Eduard Marxen. Premières auditions publiques à partir de 1843. |
1853 | Lors d’une tournée de concerts dans les villes allemandes, il fait la connaissance de Schumann qui, dans son article «Neue Bahnen» (Nouvelles voies) l’annonce comme le grand compositeur à venir. Il noue avec Clara Schumann une profonde amitié qui tiendra toute sa vie. |
1854–57 | 1er Concerto pour piano en Ré mineur op. 15. |
1857–59 | Chef de chœur, pianiste et enseignant à la cour princière de Detmold. |
1859–61 | Direction du chœur de femmes de Hambourg. |
1860 | Manifeste contre les «Nouveaux Allemands» autour de Liszt. |
1863 | Cantate «Rinaldo» op. 50. |
1863 | Directeur de l’Académie de chant de Vienne. |
1868 | Exécution partielle du «Requiem allemand» op. 45 à Vienne (création de l’œuvre intégrale en 1869 à Leipzig). |
1871–74 | Directeur artistique de la Société des Amis de la Musique à Vienne. |
1873 | Variations sur un thème de Haydn op. 56a pour orchestre. |
à partir de 1877 | Son œuvre symphonique débute par la 1re Symphonie en Ut mineur op. 68 (commencée en 1862), composition de la 2e Symphonie en Ré majeur op. 73 (1877), 3e Symphonie en Fa majeur op. 90 (1883), 4e Symphonie en Mi mineur op. 98 (1884-1885): thèmes expressifs, style de type musique de chambre. |
à partir de 1878 | Voyages en Italie. |
1878 | Concerto pour violon en Ré majeur op. 77 pour Joseph Joachim. |
1881 | 2e Concerto pour piano en Si bémol majeur op. 83 avec Scherzo. |
1886 | Président d’honneur du Tonkünstlerverein de Vienne. |
1897 | Vier ernste Gesänge (Quatre chants sérieux) op. 121. Meurt le 3 avril à Vienne. |
Für den Brahms-Forscher sowie professionelle Interpreten dieser Musik ist dieser Band sicherlich eine lehrreiche Bereicherung.
Singende Kirche, 2018In de nieuwe uitgave van 2015 zijn de ongerechtigheden en slordigheden uit de 1927-editie, die in 1965 een reprint beleefde, alle gecorrigeerd. Tevens zijn nu ook de eerste versies van de Fuge as moll uit 1856 en het Choralvorspiel “O Traurigkeit, o Herzeleid” uit 1858 opgenomen, die Bozarth in 1988 al afzonderlijk had gepubliceerd. Al gaat het vaak over details, ze zijn van grote waarde voor de uitvoering en maken deze uitgave uitermate belangwekkend.
De Orgelvriend, 2018Nach wie vor eine empfehlenswerte Gesamtausgabe.
Musica Sacra, 2018recommandations
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