Max Reger
Trios à cordes en la mineur op. 77b et ré mineur op. 141b
Les deux trios à cordes de Max Reger font partie, côté du « divertimento » en mi bémol majeur K. 563 de Mozart et des trio à cordes op. 9 de Beethoven, des oeuvres majeures du genre. Tant pour le style que pour l‘ambition, Reger se réfère ici ces grands maîtres de la musique classique qu'il vénérait tant. Les deux trios portent l'empreinte du classique; ils plaisent de par leur caractère détendu, parfois même enjoué. Rien d‘étonnant que leur création (1904 et 1915) ait remporté un tel succès. Michael Kube, spécialiste de Reger, a réalisé cette édition sur la base de l'autographe et de la première édition. En même temps que cette édition des parties instrumentales,
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Max Reger
Compositeur du romantisme tardif qui associe un langage chromatique à des formes baroques et classiques et anticipe en cela le néo-classicisme des années 1920.
1873 | Né le 19 mars à Brand (Haut-Palatinat), fils d’un instituteur. Premiers cours de piano auprès de sa mère. |
1888 | Se décide pour une carrière musicale après une visite à Bayreuth (Maîtres chanteurs et Parsifal). |
1890ؘ–93 | Études chez Hugo Riemann au conservatoire de Wiesbaden, composition d’œuvres de musique de chambre. Puis il tente en tant que compositeur indépendant de faire imprimer ses œuvres mais échoue à plusieurs reprises. |
1898 | Retour à Weiden dans la maison paternelle. Composition d’œuvres pour orgue: fantaisies chorales, «Fantaisie et fugue sur B-A-C-H» op. 46 (1900), Fantaisie symphonique et fugue («l’Enfer») op. 57. |
1901–07 | Vit à Munich. |
1903 | Publication de ses «Contributions à l’étude des modulations» par lesquelles Riemann se sent agressé, Reger défendant une autre approche du rôle du chromatisme. «Variations et fugue sur un thème original» op. 73. |
1904 | Percée avec sa première apparition à la Société générale allemande de musique. 1er volume des «Schlichte Weisen» («Mélodie simples») pour chant et piano op. 76; Quatuor à cordes en Ré mineur op. 74, l’une des œuvres les plus importantes du genre au début du siècle. |
À partir de 1905 | enseignant à l’Académie de musique de Munich. «Sinfonietta» en La majeur op. 90. |
1907–1911 | Directeur de la musique et professeur de composition à l’université de Leipzig. Œuvre pour orchestre «Variations et fugue sur un thème de J. A. Hiller» op. 100. |
1909 | «Psaume 100» op. 106, son œuvre chorale la plus populaire. |
1911–14 | Directeur de l’orchestre à la cour de Sachsen-Meiningen. |
1912 | «Concert dans le style ancien» op. 123. «An die Hoffnung» op. 124, lied pour orchestre. |
1913 | «Quatre compositions d’après A. Böcklin pour grand orchestre» op. 128, «Eine Ballett-Suite» op. 130. |
1914 | «Variations et fugue sur un thème de W. A. Mozart» op. 132. |
1915 | Vit à Jena. Dernières compositions. |
1916 | Meurt le 11 mai à Leipzig. |
About the Authors
Michael Kube (Editeur)
Dr. Michael Kube, born in 1968 in Kiel, studied musicology (with Friedhelm Krummacher and Heinrich W. Schwab), the history of art and ethnology at the Christian-Albrechts-Universität zu Kiel. Since 1998 he has been a research associate at the New Schubert Edition (Tübingen) and since autumn 2002 also a member of the editorial board.
Kube is on the panels of different juries and music prizes, and is also a member of the Committee for work evaluation (Werkprüfungsausschuss) of VG Music Edition. His research interests include music for keyboard instruments around 1700, 19th century chamber music, early 20th century music history, as well as Scandinavian music history.
recommandations
autogenerated_cross_selling
Autres éditions de ce titre