Johannes Brahms
Valses op. 39
Alors que les Danses hongroises de Brahms misent sur une virtuosité brillante et fougueuse, ses 16 Valses op. 39 se montrent plus modestes et intimes. Leur popularité n’est cependant pas en reste face aux Danses: qui ne connaît pas le numéro 15, une douce berceuse dont la mélodie compte parmi les trouvailles les plus connues de la plume de Brahms. Son éditeur doit avoir pressenti le succès de ce recueil, car peu après la publication de la version originale pour piano à quatre mains en 1866, il commanda également au compositeur une version pour piano à deux mains. Nous proposons cette dernière dans une édition révisée, reposant sur le texte de la nouvelle édition complète des œuvres de Brahms.
CONTENU/DÉTAILS
CONCERNANT LE COMPOSITEUR
Johannes Brahms
Son œuvre considérable comprend de la musique de chambre, des œuvres pour piano, de nombreuses compositions pour chœur et des lieder (parmi lesquels des compositions sur des textes de chants populaires) ainsi que les grandes pages orchestrales des années 1870 et 80. Ses compositions sont marquées par le procédé de la variation à développement. Il passe à la fois pour avoir été aux antipodes de la Nouvelle École allemande animée par Liszt et le représentant de la «musique absolue».
1833 | Né le 7 mai à Hambourg en tant que fils d’un musicien. À l’âge de 7 ans il prend ses premières leçons de piano chez Willibald Cossel, puis chez Eduard Marxen. Premières auditions publiques à partir de 1843. |
1853 | Lors d’une tournée de concerts dans les villes allemandes, il fait la connaissance de Schumann qui, dans son article «Neue Bahnen» (Nouvelles voies) l’annonce comme le grand compositeur à venir. Il noue avec Clara Schumann une profonde amitié qui tiendra toute sa vie. |
1854–57 | 1er Concerto pour piano en Ré mineur op. 15. |
1857–59 | Chef de chœur, pianiste et enseignant à la cour princière de Detmold. |
1859–61 | Direction du chœur de femmes de Hambourg. |
1860 | Manifeste contre les «Nouveaux Allemands» autour de Liszt. |
1863 | Cantate «Rinaldo» op. 50. |
1863 | Directeur de l’Académie de chant de Vienne. |
1868 | Exécution partielle du «Requiem allemand» op. 45 à Vienne (création de l’œuvre intégrale en 1869 à Leipzig). |
1871–74 | Directeur artistique de la Société des Amis de la Musique à Vienne. |
1873 | Variations sur un thème de Haydn op. 56a pour orchestre. |
à partir de 1877 | Son œuvre symphonique débute par la 1re Symphonie en Ut mineur op. 68 (commencée en 1862), composition de la 2e Symphonie en Ré majeur op. 73 (1877), 3e Symphonie en Fa majeur op. 90 (1883), 4e Symphonie en Mi mineur op. 98 (1884-1885): thèmes expressifs, style de type musique de chambre. |
à partir de 1878 | Voyages en Italie. |
1878 | Concerto pour violon en Ré majeur op. 77 pour Joseph Joachim. |
1881 | 2e Concerto pour piano en Si bémol majeur op. 83 avec Scherzo. |
1886 | Président d’honneur du Tonkünstlerverein de Vienne. |
1897 | Vier ernste Gesänge (Quatre chants sérieux) op. 121. Meurt le 3 avril à Vienne. |
About the Authors
Rolf Koenen (Doigtés)
As a pupil, Prof. Rolf Koenen, born in 1946 in Duisburg, had already had contact with Ewald Zimmermann, the first editor at the young publishing house. He studied the piano at the Folkwangschule in Essen with Detlef Kraus, with Ludwig Hoffmann in Munich and with Maria Tipo in Florence.
He gave concerts in a permanent duo partnership with Hansjörg Schellenberger, who was later to become the solo oboe player with the Berlin Philharmonic, and made several recordings with the Deutsche Grammophon-Gesellschaft, with Denon and Sony. Other chamber music partners included András Adorján, Stefan Dohr, Wolfgang Schulz, Claes H. Ahnsjö. Following a teaching position in Munich, Rolf Koenen was appointed as a professor at the Berlin University of the Arts in 1982.
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