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Sérénade pour piano et flûte (violon) op. 41
7 difficile

CONCERNANT LE COMPOSITEUR

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Ludwig van Beethoven

Aucun autre compositeur que Beethoven n’a exercé une influence aussi profonde et durable sur les générations suivantes et ce jusqu’à nos jours. Sa musique instrumentale, en particulier ses symphonies, ont servi de modèle aux œuvres symphoniques du XIXe siècle. tout entier. L’extraordinaire exigence de sa musique et sa relative indépendance en tant qu’artiste libre ont fait de lui, de manière emblématique, le plus grand compositeur de tous les temps.

1770Baptisé le 17 décembre 1770 à Bonn, donc vraisemblablement né le 16 décembre, fils de Johann van Beethoven, ténor à la chapelle du Prince-électeur. Premières leçons de musique auprès du père.
1778Première audition publique.
Vers 1780Études musicales auprès de Christian Gottlob Neefe, vice-organiste de la Cour, qui le présente en 1783 dans le «Magazin der Musik» de Cramer comme un second Mozart.
1782Rencontre de la famille Breuning, où s’éveille son intérêt pour la littérature. Première publication : Variations pour piano en Ut mineur sur une marche de Dressler WoO 63.
1783Claveciniste à la chapelle de la Cour; 1784 assistant de l’organiste de la Cour.
1787Voyage à Vienne. C’est là qu’il rencontre très vraisemblablement Mozart qui lui donne probablement quelques leçons. Peu de temps après il doit retourner chez sa mère atteinte de tuberculose.
1792Retour à Vienne où il demeure jusqu’à la fin de sa vie. Le comte von Waldstein l’accompagne avec ce mot célèbre: «Par une incessante assiduité recevez l’esprit de Mozart des mains de Haydn». À Vienne il se forme auprès de Haydn, Albrechtsberger, Schuppanzigh et Salieri. En tant qu’élève de Joseph Haydn il trouve une extraordinaire reconnaissance auprès de la noblesse viennoise qui le soutient. Les maisons d’édition sont avides de ses compositions: musique de chambre et sonates composées à Bonn et au cours des premières années viennoises sont publiées. Ses premières œuvres parues à Vienne (parmi lesquelles les Sonates pour piano op. 2) portent déjà la marque caractéristique de son style, à savoir cet élan impétueux et cet esprit de système.
1796Tournée de concerts à Prague, Berlin, Leipzig et Dresde qui consolide sa renommée.
1798Sonate pour piano en Ut mineur «Pathétique» op. 13.
1798–1800Quatuors à cordes op. 18.
1799/18001re Symphonie en Ut majeur op. 21.
1795–18001er Concerto pour piano en Ut majeur op. 15.
1800–01Sonates pour piano op. 27 «quasi una fantasia» parmi lesquelles la Sonate au Clair de lune op. 27/2.
1801Composition de la 2e Symphonie en Ré majeur op. 36 (jusqu’en 1802). Publication du 2e Concerto pour piano en Si bémol majeur op. 19.
1801/02Crise provoquée par un début de troubles de l’audition et documentée par le «Testament de Heiligenstadt». Il décide après cela d’ouvrir, selon ses propres déclarations, une «nouvelle voie» dont témoignent tout particulièrement les Sonates pour piano op. 31 (parmi lesquelles la «Tempête»), les Variations pour piano op. 34 et 35 et la 3e Symphonie en Mi bémol majeur «Eroica» op. 55: elles se caractérisent par un esprit de système encore plus élaboré, mais aussi par le recours à des techniques baroques et à des modèles empruntés à d’autres genres.
1803–10/12Intense activité; c’est la période dite «héroïque» de Beethoven. Composition de six symphonies, de la 3e à la 8e (op. 55, 60, 67, 68, 92, 93), des 3e, 4e et 5e Concertos pour piano (op. 37, 58, 73), du Concerto pour violon en Ré majeur op. 61, du Triple concerto op. 56, des quatuors à cordes (Quatuors Razumowsky op. 59, Quatuor «Les Harpes» en Mi bémol majeur op. 74, Quatuor à cordes en Fa mineur «Serioso» op. 95), des trios avec piano (en autres le «Trio des Esprits»), des sonates pour piano (dont la Sonate Waldstein en Ut majeur op. 53, l’Appassionata en Fa mineur op. 57 et «Les Adieux» en Mi bémol majeur op. 81a), des mélodies (parmi lesquelles «An die Hoffnung» op. 32), de la Messe en Ut majeur (op. 86) et de l’opéra «Fidelio» (op. 72, 1re version 1804/05).
1808/09Beethoven refuse le poste de premier maître de chapelle à la cour de Cassel étant donné que ses mécènes, l’Archiduc Rodolphe, le prince Kinsky et le prince Lobkowitz lui offrent un revenu annuel équivalent.
1811/12Cures thermales à Teplitz où il rencontre Goethe. 1812 lettre à l’«immortelle Bien-aimée» dont l’identité (Antonie Brentano ou Josephine Deym) demeure encore incertaine.
1814Sonate pour piano en Mi mineur op. 90, 3e version de l’opéra «Fidelio». Concert au succès extraordinaire avec les 7e et 8e Symphonies. Crise financière néanmoins, due à la dévaluation et à l’absence du salaire annuel de Kinsky et Lobkowitz.
1815Mort du frère Caspar Carl et début de longues années de conflits au sujet de la tutelle de son neveu Karl.
1816Cycle de mélodies «À la bien-aimée lointaine» op. 98, Sonate pour piano en La majeur op. 101.
1817–18Sonate «Hammerklavier» en Si bémol majeur op. 106.
1818En raison d’une surdité croissante Beethoven commence à tenir des carnets de conversation.
1819–23Missa solemnis op. 123.
1819/23Variations Diabelli op. 120.
1820Sonate pour piano en Mi majeur op. 109 qui inaugure l’œuvre tardive et transfigurée qui se caractérise par un éclatement des formes, des oppositions de registres extrêmes, un langage harmonique exacerbé et une tendance renforcée en faveur des formes contrapuntiques comme la fugue; la monumentalité de la 9e Symphonie s’oppose au penchant pour l‘ésotérisme qui s’affirme dans la musique de chambre.
1821/22Sonates pour piano en La bémol majeur op. 110 (mouvement final en forme de fugue) et en Ut mineur op. 111 (réduite à deux mouvements).
1822–26Quatuors à cordes op. 127, 130, 131, 132, 135 et Grande Fugue op. 133 qui constituait initialement le mouvement final de l’op. 130.
1823/24Achèvement de la 9e Symphonie en Ré mineur op. 125 qui, pour la première fois dans l’histoire du genre, inclut des parties vocales («Ode à la Joie» de Schiller). Elle devient la symphonie la plus célèbre et la plus souvent jouée.
1827Décès le 26 mars à Vienne.

© 2003, 2010 Philipp Reclam jun. GmbH & Co. KG, Stuttgart

About the Authors

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Egon Voss (Editeur)

Dr. Egon Voss, born in 1938 in Magdeburg, did a secondary school teaching degree in Detmold (Staatsexamen in 1961) and studied German, philosophy and pedagogy in Kiel and Münster (Staatsexamen 1964). He subsequently studied musicology in Cologne, Kiel and Saarbrücken and completed his doctorate in 1968.

In 1969 Voss became a scholar at the Richard Wagner Complete Edition in Munich, since 1981 he has been its Head. From 1989 to 1990 he was the dramaturg at the Théȃtre la Monnaie/de Munt Brüssel, and from 1996 to 2002 a lecturer at the post-graduate programme “Textkritik” at the Ludwig-Maximilians-Universität in Munich. Voss is a member of the advisory board for the edition “Richard Wagner, Sämtliche Briefe” as well as the journals “wagnerspectrum” and “The Wagner Journal”. He has published several books and a great many essays on Wagner, Schumann, Bach and other composers and musicological topics.

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Klaus Schilde (Doigtés)

Prof. Klaus Schilde, born in 1926, spent his childhood in Dresden. There he was greatly influenced by Walter Engel, who taught him the piano (Kodaly method), composition and violin. From 1946–1948 he studied at the music conservatory in Leipzig with Hugo Steurer. After moving to the west in 1952 he studied with Walter Gieseking and Edwin Fischer, as well as with Marguerite Long, Lucette Descaves and Nadia Boulanger in Paris.

Schilde won numerous prizes. From 1947 onwards he gave concerts as a soloist and chamber musician on almost every single continent with renowned orchestras. He taught at the music conservatories in East Berlin Detmold, West Berlin, Munich, Tokyo (Geidai) and Weimar. From 1988–1991 he was President of the Staatliche Hochschule für Musik und Theater in Munich, where he also taught for decades as a professor. There are numerous radio and television broadcasts with Klaus Schilde as well as CD recordings. Schilde has contributed fingerings to almost 100 Henle Urtext editions.

Prof. Klaus Schilde passed away on 10 December, 2020.

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